Samedi 26 novembre
Rappelez-vous… « Que fait-on ? Où va-t-on ? » Encore les mêmes questions 😊 Mais cette fois, nous n’y avons pas réfléchi de la même manière qu’au Cambodge.
Quand on regarde une carte du Vietnam, on recherche tout de suite les temps de transport entre le nord et le sud ! Le Vietnam dessine la forme d’un dragon tout en hauteur, symbole de force et de bienfaits en Extrême-Orient. La force, il va nous en falloir pour « avaler » ces distances. De la baie d’Halong au nord au delta du Mékong au sud c’est 2 000 km. Et le Vietnam, ce n’est pas seulement la mythique baie d’Ha Long connue de tous, c’est aussi Hanoi et son architecture coloniale, c’est la grande cité d’Ho Chi Minh-Ville au sud, c’est Sapa au nord et les minorités ethniques vivant au milieu de ces superbes rizières en terrasses, c’est Hà Giang une des régions montagneuses à la frontière chinoise méconnues et sauvages, c’est la cité impériale d’Hué au centre, c’est la plus grande grotte souterraine d’Asie de Hang Son Doong, c’est Hoi An et ses ruelles historiques sans oublier les fabuleuses plages. Le Vietnam, c’est tout cela et bien plus encore 😉
Maintenant, restons pragmatique, notre visa est de 30 jours et traverser le pays du nord au sud ne se fait pas en un jours, ni même en deux ! Nous devons donc réfléchir à l’ordre dans lequel nous le ferons. D’abord le nord ? plutôt le sud ? commencer par le centre ? Deux points essentiels en ligne de compte : par où arrivons-nous ? Et d’où repartons-nous ?
Le bus de Phnom Penh au Cambodge nous a amené jusqu’ici à Ho Chi Minh au sud et nous avions pensé poursuivre notre aventure ensuite au Laos par la frontière terrestre de Lao Bao au centre. Notre route se dessine donc naturellement, nous commencerons par le sud avec le delta du Mékong, puis le nord qui je pense nous promet de belles découvertes, pour finir par la plaine centrale pour peut-être même y passer Noël 😉
Au Vietnam, on a de la chance on a un réseau ferroviaire avec des trains de nuit qui nous permettront peut-être de gagner sur ces temps de trajet, j’ai entendu dire qu’un voyage ferroviaire à bord du train de la Réunification était une expérience unique, pourquoi pas 😉 ! Le pays est aussi très bien desservi par des lignes de bus, une option non négligeable pour des longs trajets de nuit ; sans oublier les vols domestiques. La compagnie plébiscitée ici est Vietnam Airlines connue pour sa fiabilité et sa ponctualité, trop facile 😊 Nous préférons en tester une autre, on risquerait de s’ennuyer !! Nous venons de réserver nos billets avec la compagnie Jet Star pour nous rendre de Phuc Quoc à Hanoi via le site internet Traveloka comme en Indonésie. Nous la testerons donc pour vous 😉
« Papa, il me reste des dollars du Cambodge, je peux m’en servir au Vietnam ?! » a demandé Jonas. Oui, Jonas est plutôt prévoyant ! Au Vietnam, la monnaie est plus simple qu’au Cambodge : une seule monnaie, le dông Dg, 1€ = 24 000 Dg. Mais Jonas peut être rassuré, ils acceptent aussi les dollars 😊 Par contre, les cartes de paiements uniquement dans les grands établissements et les agences de voyages. La solution c’est de retirer, on trouve des distributeurs Visa et Mastercard de partout. Mais attention !! Au moment du retrait, on vous prélève une commission directement sur le montant du retrait entre 22 000 et 30 000 Dg pour un retrait 3 000 000 Dg, auquel s’ajoute les frais bancaires plus les commissions de change.
Comme pour le Cambodge, nous avons opté pour un eVisa via le site en ligne du gouvernement, même démarche que pour le Cambodge : on télécharge sa photo d’identité, on scanne son passeport, on règle le montant du visa 28$ par cb et le tour est joué. Ensuite, on attend 3-4 jours, on se reconnecte au site et on imprime son eVisa.
https://evisa.xuatnhapcanh.gov.vn/web/guest/trang-chu-ttdt
Attention, toujours même précaution, les eVisa ne sont pas valables à toutes les frontières, il vaut mieux vérifier avant !
Maintenant, il y a un petit changement depuis juin 2017 à ne pas négliger avec le Vietnam ! Le gouvernement accorde une exemption de visa pour un séjour de 15 jours avec une entrée simple aux citoyens de 5 pays dont la France. Donc si vous voulez nous rejoindre pour les fêtes de fin d’année et vous offrir une petite escapade, c’est possible 😊 !
« On y parle comment maman au Vietnam ? » Avec la bouche… Jonas !! « Arrête maman… non mais vraiment, c’est quelle langue ? » En fait, la barrière de la langue pèse beaucoup à Jonas, dès qu’il croise un français, quelque soit son âge et où nous nous trouvons, il entame une discussion qui pourrait durer des heures… Là je repense à ce jeune Suisse que nous avons croisé dans une guestHouse à Phnom Penh. Le soir même, ce jeune connaissait je crois tout de notre vie 😊
Au Vietnam, sans surprise, on y parle le vietnamien, et comme la langue s’écrit en caractère latin, on peut donc la lire !! Normal penserez-vous… Et bien après un mois au Cambodge, je vous assure que c’est plutôt plaisant. J’ai lu dans le routard (et oui j’ai changé d’éditeur pour cette fois !) que dans les lieux touristiques, on parlait suffisamment anglais. Alors, après quelques jours déjà passé ici, je confirme que ce n’est que dans les lieux touristiques… Dès qu’on en sort, aïe, aïe, aïe ! Mais ça, vous aurez l’occasion d’en rire très prochainement dans les articles à venir😊 😊 Malheureusement pour Jonas, le français ne se parle que très rarement malgré son passé colonial ; aujourd’hui on l’entend encore dans la bouche des anciens qui ont connu cette époque. Petit clin d’œil à notre « voisin » de Can Tho.
« Vous risquez d’être décus ! » Je me souviens encore de cette phrase jetée par le gérant de notre hôtel à Phnom Penh le matin même de notre départ pour le Vietnam. Nous n’avions pas voulu en savoir plus de sa part ce matin là ; parce que le Vietnam est une culture, une histoire, un pays qui revient de loin, un pays qu’on imagine splendide et c’est avec ce regard que nous préférons commencer notre nouvelle aventure ici.