Saigon, une cité frénétique

Vendredi 25 novembreOn dit que la première bouffée d’air chaud n’est peut-être pas la meilleure quand on arrive à Saigon. Cela a été mon cas. Je ne m’enthousiasme pas de ces grandes métropoles et encore moins de ce vacarme, il y a plus de 4 millions de motocyclettes à Saigon pour environ 8 millions d’habitants ; je vous laisse imaginer le défi quand il s’agit de traverser une avenue 😉

 

On dit aussi qu’il faut prendre le temps d’apprivoiser Saigon, d’y flâner à pied dans ses interminables avenues, de la découvrir sans se presser, d’en faire le tour plusieurs fois ; peut-être pas plusieurs fois tout de même !

Quand nous sommes arrivés hier soir, j’ai pensé tout de suite 2 jours seront suffisants « renvoyez moi vite à la campagne… ! » Nous logeons dans une chambre au Color Hotel « mais où se trouve Color Hotel ? » Bonne question ! Vous vous rendez sur Pham Ngu Lao, une rue bien connue du quartier des routards ; ensuite vous cherchez une ruelle et vous avancez dans ce labyrinthe en faisant confiance aux personnes qui vous guident… Voilà vous y êtes 😊

Ce dédale de ruelles qui partent dans tous les sens reste vraiment impressionnant ! Les maisons sont toutes ouvertes sur la rue, leurs habitants vivent à la fois dedans-dehors, le voisin regarde la télévision de la voisine de son fauteuil, une mamie fait son crochet en discutant de son salon avec sa voisine qui fait la vaisselle de l’autre côté de la ruelle, ils vivent là tous ensemble… C’est vraiment un autre monde !

« On se croirait au Japon ! » me dit Ludo quand nous découvrons notre chambre. Elle est minuscule et ce n’est rien par rapport aux ‘toilettes-salle de bain’ ! Pour fermer la porte il faut limite s’asseoir sur les toilettes et seulement ensuite on peut prendre une douche ! Le bon point de notre chambre c’est que nous sommes au cœur du district 1, le secteur où se trouvent …..les monuments principaux…Place à un peu d’histoire pour comprendre 😉

Il y a une grosse centaine d’année environ, en 1859 pour être plus précise, l’empire français voulait rivaliser avec son éternelle rivale britannique et contrecarrer l’empire des Indes anglophone ; la France cherchait à se construire un vaste empire à l’est du Siam, la Thaïlande d’aujourd’hui, pour atteindre la Chine tant convoitée. La porte d’accès s’appelait Saigon. Alors pour information, ce n’est pas la raison officielle évoquée… On dit que c’est pour protester contre les persécutions de missionnaires catholiques que la France aurait lancé l’assaut de la Cochinchine, appelée ainsi à l’époque.  Une conquête d’ordre religieux, cela passe mieux… Saigon n’était alors qu’un petit village de cabanes de bambous où se retranchaient les résistants. Les combats firent rage mais les Français équipés d’armes plus perfectionnées eurent l’avantage. Le 5 juin 1862, la Cochinchine devint une colonie française, L’indochine, et Saigon sa capitale. Saigon ne comptait alors que 10 000 habitants ; des grands travaux commencèrent, on combla les marais, on creusa des canaux, perça des rues et planta des milliers d’arbres. Saigon devint très vite « le Petit Paris de l’Extrême-Orient », la IIIème République s’exportait sous les tropiques ! Des rues, des avenues se croisant à angle droit, des villas en dur à la place des habitats traditionnels et des monuments imposants sortirent de terre. On imagina alors Saigon comme « une aventure lointaine » ; il fallait 28 jours aux paquebots pour relier Marseille à Saigon. La ville fascinait les voyageurs, elle captivait les romanciers comme l’écrivain-voyageur britannique Somerset Maugham, au passage un écrivain intéressant à lire 😉 La ville de Saigon envoutait.

Pourtant ce soir, je ne peux pas dire que je me sente « envoutée » … Serait-ce le décalage entre notre séjour dans la jungle cambodgienne et notre arrivée dans cette jungle urbaine ? Où serait-ce la frénésie de ce quartier populaire ? Ludo parvient à me décider à quitter notre « chambrette » pour « explorer » les lieux comme il dit 😉 Il est presque 18h et la rue de Bui Vien se transforme doucement… Pensions, petits hôtels en pagaille, innombrables restos, boutiques de souvenirs, agences de voyage, on se fait racoler de tout côté, même à notre table en mangeant. Je me sens « oppressée », autour de nous des touristes à foison qui rient, qui font la fête, au milieu des femmes exténuées portant d’un côté leurs petits, de l’autre leurs marchandises. Elles se tentent, pour certaines timidement, auprès des touristes, peut-être parviendront-elles à vendre quelque chose ce soir, peut-être parviendront-elles à offrir à manger à leurs petits ce soir…

Une jeune femme s’approche, elle a les traits du visage tirés, elle paraît très fatiguée, sa petite la suit péniblement derrière, elle doit avoir 5 ans, je la vois vaciller, elle a besoin de manger cet enfant ! Je craque. Au-delà de ces deux jolies cartes que nous lui achèteront ce soir, c’est plutôt le timide sourire de cet enfant et de sa maman que je garde en mémoire, le sourire qu’elle a eu quand je lui ai tendu de quoi manger. « On ne peut pas sauver toute la misère du monde », j’entends encore cette phrase qu’on m’a gentiment dit un jour… « Peut-être pas toute la misère, mais un peu quand même c’est bien »Alors voilà, le quartier routard, c’est tout cela, une ambiance de fête et le reste… Pham Ngu Lao me fait curieusement penser à Khao San Road à Bangkok il y a 10 ans, cette ambiance festive et sans limite. Le lendemain, nous nous aventurerons plus loin dans la rue parce que, de vous à moi, je n’avais pas envie de revivre cette expérience, c’est une ambiance plus sereine que nous y découvrirons, une ambiance plus « touriste quadra » 😉

Samedi 26 novembre

Objectif n°1 : trouver la poste pour expédier un colis en France. Nous avons besoin de nous ‘délester’ un peu. C’est aussi une manière déguiser faut l’avouer de visiter les lieux 😉 Lily et Jonas ont bien compris que nous avions prévu quelques visites « trop longues » disent-ils ! Alors autant détourner leur attention ! La poste centrale de Saigon est un des plus beaux vestiges de l’époque coloniale française.

Plan de la ville dans le sac, casquette sur les têtes et bouteille d’eau à la main ; nous voilà prêts pour une journée découverte. Il fait plus de 38 degrés ! On a fait à peine quelques mètres que les enfants nous regardent en sueur avec un air qui en dit long… « Ca ne va pas être possible… »

Nous sommes sauvés par le marché couvert de Ben Thanh ! Le plus vieux, le plus grand, le plus animé des marchés de Saigon. A l’intérieur, on trouve de tout : viande, poisson, légumes, épices, fleurs, vêtements, tissus, quincaillerie… et un robot télécommandé 😉 Jonas attendait patiemment depuis son anniversaire le 5 octobre pour utiliser l’enveloppe que mamie lui avait glissé dans le sac avant de partir. C’est chose faite 😉 Première inquiétude, comment le transporter… ?! « C’est bon maman, je le porterai dans un sac, ne t’inquiète pas ! » … Ce marché est immense, les stands s’enchaînent, nous flânons encore un peu.

 

Se déplacer dans Ho Chi Minh-Ville, c’est plutôt facile ; la ville obéit à un plan rectiligne, on peut donc s’orienter sans mal. Le quartier 1 forme le noyau du centre-ville et concentre les monuments principaux ; mais avec cette chaleur même un trajet d’une quinzaine de minutes prend des allures de traversée du désert !

Nous arrivons enfin… La poste centrale ! On dirait une gare ferroviaire. Elle est supportée par une immense charpente métallique, c’est l’œuvre de Gustave Eiffel. A l’intérieur, la décoration rétro nous emmène pour un voyage dans le temps. « On y est bien maman dedans, il fait trop bon ! » La poste comme pause fraîcheur, en voilà une bonne idée 😊 Il nous faut maintenant remplir notre objectif n°1, rappelez-vous : envoyer un colis en France. Ho Chi Minh-Ville = ville touristique donc on devrait pouvoir avoir des renseignements en anglais ! Pour envoyer un colis du Vietnam en France, on a 2 solutions, « by boat » en 3 mois ou « by plane » en 2 semaines, le prix fait toute la différence… Nous avons 4 kilos à envoyer. On a le choix entre 70$ ou 35$, la décision est vite prise ; nous ne sommes pas à quelques mois près 😉

 Juste à côté de la poste, la cathédrale Notre-Dame. Quand Lily a étudié le plan de la ville – on ne sait jamais si on allait y ajouter des monuments en plus à la visite a-t-elle pensé 😊 –  notre charmante « sorcière de fille » a tout de suite évoqué un intérêt pour la cathédrale « ça change des temples ! ». Un peu de nostalgie de notre « France profonde » ne fait pas de mal parce qu’on ne peut pas avoir de monument plus typique que celui-ci à Saigon ! Il s’agit ici d’une bonne grosse église en travaux de surcroît, nous n’avons donc pas pu la visiter.

« Papa, s’il te plaît, on prend une voiture pour rentrer !! » Ludo a remarqué que le réseau GRAB fonctionne bien dans la ville, c’est comme UBER, testons-le !… Quelques minutes plus tard, nous circulons au frais à travers les rues encombrées d’Ho Chi Minh. Notre chauffeur ne parle pas un brin d’anglais, on a de la chance parce qu’avec GRAB, le trajet est renseigné par avance donc on évite le « téléguidage » 😉Ce soir, comme je vous le disais un peu plus haut, je n’ai pas envie de reproduire l’expérience de la veille. C’est au bout de la rue Bui Vien, que nous trouverons notre bonheur au « Five Oysters ». 

 

Dimanche 27 novembre

« Tu as réussi à dormir cette nuit… ?! » Quelle nuit… ! Le Color Hotel se trouve dans une de ces ruelles dont je vous ai parlé, vous savez le genre de ruelle où on peut regarder la télévision avec son voisin, ça c’est pour vous donner une idée de la largeur de la ruelle. Alors maintenant imaginez que dans celle-ci on y ajoute des tables, des chaises, des vietnamiens, une enceinte et une fanfare qui se retrouvent là en dessous de notre chambre pendant toute une nuit (ils auraient été dedans je pense que c’était pareil !) pour célébrer le deuil de la voisine d’à côté…

Hier soir, nous avons entendu arriver une fanfare dans la ruelle, Ludo et les enfants sont aussitôt descendus voir ce qu’il se passait en bas. On a alors expliqué à Ludo que la voisine était décédée et que c’était la cérémonie traditionnelle, une veillée de 3 jours et 3 nuits. La famille, les proches et les amis viennent se recueillir devant chez elle, un autel avec sa photo est là, et ensuite ils mangent et boivent, ils célèbrent la mort toute la nuit jusqu’au petit matin, et recommencent le lendemain. Nous ne pouvions pas être plus près d’une telle tradition. Nos cernes en sont témoins 😊Aujourd’hui, on va donc prendre notre temps ! Notre colis pour la poste est prêt, nous n’avons plus qu’à l’expédier. « Mais nous sommes dimanche demain ! » avais-je répondu hier à la dame de la poste « You are closed ! » Et bien non, la poste à Ho Chi Minh est ouverte tous les jours, dimanche compris de 8h à 17h.

En sortant de la poste, nous décidons de marcher jusqu’à la rivière de Saigon pour remonter le long des quais. Nous sommes sur le point de partir quand Lily et Jonas aperçoivent un aquarium sur le trottoir. Il s’agit de ces poissons qui vous mangent la peau morte, c’est la mode. Vous glissez vos pieds dans des bacs, d’abord vous résistez à la première impression de chatouillement et ensuite vous les laissez manger, pardon « téter » vos pieds. J’ai encore en tête notre expérience avec ma copine Emilie à Lyon, j’en souris encore 😊« Maman, papa, on peut essayer ?!! » On avait dit une journée tranquille… Cela rentre bien dans le programme « C’est d’accord ! » Une toute petite ruelle nous amène au calme dans un petit salon, c’est très agréable de quitter l’effervescence de la rue. « Ca chatouille !! Regarde Lily le gros comme il a faim ! Et moi Jonas, regarde tous les petits qui sont sur mes pieds ! » Les enfants sont excités. L’expérience n’a pas tenté Ludo, il préfère laisser ses pieds là où ils sont. Moi je me laisse proposer un délicieux massage. Voilà une pause détente vraiment appréciée de tous.

  • Oasis Spas, 59/17 Nguyen du Street Ben Nghe Ward, District 1 – Open 7 days a week – 9 am to 10 pm.

https://www.tripadvisor.fr/Attraction_Review-g293925-d12295934-Reviews-Oasis_Spa-Ho_Chi_Minh_City.html

 

« On a les pieds tout doux ! » crient les enfants sur le chemin qui nos mène à la rivière de Saigon. Nous redescendons la rue Dong Khoi, c’est l’une des artères vitales de la ville entre la cathédrale Notre-Dame et la rivière. Elle est ombragée et vue la chaleur qui ne se décide pas à baisser, très appréciable !

« Du temps des Français », cette voie s’appelait rue Catinat, du nom de l’amiral de la flotte française qui accosta là. Elle était déjà l’artère chic, bordée de belles boutiques, d’hôtels et de cafés avec terrasses, le « Petit Paris de l’Extrême-Orient ». Après l’indépendance en 1954, elle devint la rue Tu Do « rue de la liberté ». Puis ce fut la guerre du Vietnam et une suite de bars à filles comme Uncle Sam, Play Boy pris place dans cette rue ; les rumeurs et les potins, les vraies et fausses nouvelles y circulaient. On dit que « Radio Catinat » était souvent la source d’informations la plus efficace de toute la ville. Après la chute de Saigon en 1975, on rebaptisa la rue Duong Dong Koi, la « rue du Soulèvement général ».

A Saigon, le nom des rues a suivi l’histoire tumultueuse du pays, elles portent des noms vietnamiens depuis l’indépendance en 1956 mais beaucoup ont été rebaptisées après la prise de la ville par les communistes en 1975. Aujourd’hui, l’artère est bordée de magasins de luxe, on peut encore y trouver quelques vestiges encore bien conservés.

L’hôtel de ville est d’après ce que j’en ai lu le monument le plus connu de Saigon, on dit de lui que c’est l’un des plus beaux représentants de l’époque coloniale, alors oui il est impressionnant par sa taille, mais nous n’avons pas été plus « admiratif » que cela… Deux raisons probables à cela : soit l’heure, il était midi et nous avions les estomacs vides ! Soit le contexte, on dit qu’il est préférable de le voir la nuit quand il est tout illuminé.

On dit aussi ici que les avenues sont interminables, c’est bien le cas ! Nous arrivons au bout de Dong Koi, nous apercevons la rivière de Saigon. Une rivière ? Plutôt un fleuve ! Il ne faut pas s’y tromper, elle n’est ni le Mékong, ni un bras du Mékong. Elle paraît tout de même immense. Nous apprenons qu’il y a ici un taxi-boat, le Saigon WaterBus, allant du quai Bach Dang jusqu’au district P.Dinh Dong, c’est un autre moyen de se déplacer en ville loin des klaxons 😉 Nous repensons alors aux klongs de Bangkok, similaire à ce taxi-boat, que nous avions emprunté à l’époque. Les navettes ne semblent pas aussi nombreuses.

Nous reprenons le chemin de notre « chambrette » en réfléchissant au moyen que nous avons demain pour rejoindre Can Tho dans le delta du Mékong. Nous avons prévu d’y passer 4 jours pour visiter cette région plus au sud. D’après ce que nous avons lu, en bus c’est tout à fait possible, cela prend 4h. Le bus… ça faisait longtemps !!

Ludo a vu aussi qu’il y avait peut-être un bateau qui pouvait nous y emmener, pourquoi pas ?! Ce serait une autre façon de vivre le trajet. Après plusieurs recherches infructueuses pour le trajet en bateau, nous nous rabattons sur notre fidèle moyen de transport : le bus 😉 Nous apprenons que les liaisons Saigon-Can Tho ont été arrêté depuis quelques années déjà, mais alors pourquoi l’agence d’hier nous proposait des billets ?! Manque de compréhension, la langue nous aurait-elle fait défaut ? Ou a-t-il voulu nous vendre n’importe quoi ? Nous ne le saurons jamais.

En attendant ce soir pour nos billets de bus nous préférons retourner à la boutique où Ludo a acheté la carte sim téléphonique en arrivant vendredi soir. « Très professionnel et sympa ! » avait dit immédiatement Ludo en revenant de chez Phu Khang Travel.

Sa boutique se trouve juste à côté de notre hôtel dans le quartier routard, nous lui expliquons que nous devons partir pour Can Tho le lendemain ; on peut acheter les billets directement à la compagnie FutaLines mais elle se trouve à 3 kms d’ici. En direct, les billets sont à 110 000 Dg par personne ; en passant avec lui nous payons les 4 à 520 000 Dg, il n’a pris que 80 000 Dg de commissions environ 3€ ; notre trajet aller-retour jusqu’à la billetterie nous en aurait coûté bien plus. Marché conclu !

  • Phuc Khang Travel, 219A De Tham Street, District 1 Saigon – Pktravel219@gmail.com 
  • Maintenant, il n’y a plus qu’à rentrer pour plier les sacs… Plier, ranger, fermer ; plier, ranger, fermer… J’avoue que certains jours le voyage en sac à dos est plus fatigant qu’on ne l’imagine, ce n’est pas tant de les porter – bon ok si un peu 😉– mais c’est de sortir et ranger continuellement, et avec les enfants les sacs sont très vite en mode « tsunami » 😊22h – « Maman mais on n’arrivera jamais à dormir ! » me crie Lily de son lit. J’en doute aussi… La cérémonie funèbre a repris de plus belle en bas… Ce soir, c’est karaoke, de là ou elle est, notre voisine doit se réjouir de cet entrain… Pour nous, il nous faudra trouver le sommeil avec…

23h- Lily et Jonas sont enfin endormis ; Ludo me regarde, il doit se dire qu’il ferait mieux de descendre et aller veiller en trinquant quelques bières avec eux en bas😊… Moi je souris et je remercie mon frère par la pensée… « Merci pour tes supers boules quiès, elles ne m’auront jamais aussi bien servie que ce soir ! »

 Où dormir ?Color House Hostel, 217/34/9 De Tham, District 1 Saigon – +84 90 2322446

Chambre familiale avec « minuscule salle eau toilette » -faut le dire- mais propre avec gérant accueillant. Le grand + c’est l’emplacement au cœur du quartier routard dans le district 1, normalement la ruelle permet d’être au calme comparé aux deux grandes rues principales 😉 – 18$ la nuit.
Où manger ?Five Oysters, 234 Bui Vien Un délicieux restaurant spécialisé dans la cuisine de la mer avec une carte très variée. Les prix sont bon marché par rapport aux autres restaurant dans le quartier. On a mangé dans une jolie salle conviviale et ouverte sur la rue. Un service super gentil et efficace. Recommandé !

  • Pho 24 

Une chaîne de restaurant spécialisé dans les soupes. On l’a découvert par hasard dans la rue de l’opéra qui mène à la rivière de Saigon. Les soupes « sur mesure » y sont délicieuses et les yaourths fait maison succulent (d’après nos testeurs en herbe 😉).IMG_7421

  • Ben Thanh market

A l’intérieur du marché, des stands vietnamiens proposent une cuisine locale, pho=bol de soupe, brochettes, riz à la viande et aux poissons, tout y est ! On vient aussi ici pour l’ambiance et pour se sentir près de la vie saigonnaise.

 Sim Card, Tickets booking, travel tour, Motor Bike, Visa service  ?Phu Khang Travel, 219A De Tham Street, District 1 (quartier routard) – (028) 6683 8100 – pktravel219@gmail.com 

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