Good Bye Vietnam…! ( bilan et petits conseils)

 Jeudi 21 décembre

« Le Vietnam… Cela aurait pu mais cela n’a pas été… » Voici le doux sentiment que nous avons aujourd’hui sur notre aventure vietnamienne.

Avant même d’arriver ici, nous considérions le Vietnam comme une belle promesse d’exotisme avec ses rizières à perte de vue, ses paysages karstiques à coupé le souffle, ses pagodes bouddhistes, ses villes animés et ses plats aux saveurs inégalées… « Cela aurait pu mais cela n’a pas été… »

Et pourtant, nous avons été éblouis par ce qu’on a vu, alors pourquoi ?  « Ca y est, ils sont devenus trop exigeants ! » penserez-vous 😉 Nous avons essayé de comprendre ce sentiment durant notre séjour, nous nous sommes même lancés dans quelques analyses « Est-ce le temps froid et brumeux du nord ? Est-ce le choix de nos destinations ? Sommes-nous sur la mauvaise période ? Serait-ce trop de fatigue ? Est-ce…? » Et puis cette phrase du gérant à Phnom Penh lors de notre départ du Cambodge qui me revient « Vous serez déçus ! »…

De notre séjour ici, nous préférons donc vous dire : « Au Vietnam, on a aimé et on n’a aussi pas aimé…»

😊 Au Vietnam, on a aimé les montagnes au nord.

« Que c’est merveilleux ici !! » avais-je soufflé à Ludo pendant notre randonnée au milieu de ces vallées encaissées et de ces rizières en terrasse sur Sapa. Et pourtant Sapa n’est pas le plus authentique des paysages du nord au Vietnam. La province d’Ha Giang, plus au nord, permet d’aller à la rencontre de minorités ethniques et de traditions dans une des parties les plus sauvages et encore méconnues du Vietnam. Nous n’irons pas jusqu’à Ha Giang, les temps de trajet et les conditions de route sont beaucoup trop difficiles, une prochaine fois. Le peu que nous avons vu sur Sapa et l’ethnie des H’mongs nous a déjà ébloui. « Imagine avec un meilleur temps comme cela doit être joli…» m’avait dit Ludo. « Nous reviendrons !! » avions-nous fini par dire.

 

Mais on n’a pas aimé le temps.

« Attention, dans le nord, il y a quatre saisons comme chez vous ! » nous avait prévenu Anh. Et quel fut pas notre soulagement de ne pas avoir renvoyé nos doudounes dans le colis arrivé à Sapa. Ahn avait raison, au nord c’était le grand froid. Bon ok, il n’y avait pas les ours polaires mais quand même 😉

Donc voilà, le meilleur moment pour profiter de cette partie du Vietnam ce sont le mois de mai ou celui de septembre. Mai est le début de la saison chaude et humide. Les températures ne sont pas torrides et il n’y a pas trop d’affluence touristique, c’est le point positif. Par contre, attention, il pleut presque tous les jours, des averses rapides donc peu contraignantes avec un bon imperméable.

En mai, les rizières passent à la couleur verte, le paysage offre toute sa splendeur ; en septembre, les rizières se transforment, c’est la période de la moisson et le paysage devient jaune. Les mois les plus beaux pour découvrir cette région sont donc ces deux mois là.

Je me souviens encore de mon air surpris à notre sortie de l’aéroport d’Hanoï ; nous arrivions de l’île de Phu Quoc en tenue de plage, à la sortie de l’avion ils étaient tous en veste… Le soir est peut-être frais m’étais-je dit. Mais début décembre, ce n’est pas que le soir qui est frais… !

 

😊 Au Vietnam, on a aimé la beauté de ces paysages karstiques.

Naviguer dans la Baie d’Ha Long, glisser silencieusement entre les pains de sucre sur le site de Tam Coc, partir à la découverte en scooter dans la campagne de Ninh Binh, c’est magique ! On a eu rendez-vous ici avec des paysages somptueux baignés d’une lumière irréelle. Des paysages qu’on imagine exister que dans les films jusqu’à les découvrir « pour de vraie » !

 

 

Mais au Vietnam, on n’a pas aimé y manger.

La cuisine vietnamienne a beaucoup de qualité : elle est fine et légère, vraiment pas chère et très variée disait ‘le Routard’. Je m’en faisais une joie à notre arrivée. Et puis, comme le reste « cela aurait pu, mais cela n’a pas été… » Encore plus au sud qu’au nord, nous nous sommes souvent retrouvés dans de grands moments de solitude face à ces menus où nous ne comprenions pas ce que nous commandions… « Cela vient peut-être de là d’ailleurs 😉 ! »

Je revois encore Ludo, la mine dépitée, en rentrant ce soir là à notre chambre sur Can Tho. Ce soir-là, nous n’avions mangé que quelques bananes et partagé trois rouleaux de printemps !! Et encore une fois pourtant, nous ne sommes pas étrangés à la street food. Mais là, sur Can Tho encore plus, c’en était trop. La nourriture à même le sol, des odeurs qui vous prennent au cœur, des mouches sur les étals…

Encore plus ici qu’ailleurs, Jonas s’est intégré aux habitudes alimentaires…En Vietnamien, « prendre son repas » se dit « an com » ; et si on traduit littéralement, cela signifie « manger du riz ». Cela révèle bien l’importance du riz dans la vie quotidienne. « Jonas tu veux manger quoi aujourd’hui ? » … « Du riz et des œufs au plat !! » Une valeur sûre pour lui qui l’a été aussi pour Lily à notre arrivée sur Hanoï quand elle a su qu’on mangeait du chien ici…

« Non mais maman ce n’est pas possible !! » avait-elle tout de suite répliqué. « Cho » lui avais-je répété, la viande de chien se dit « Cho « . Ils en font aussi des saucisses avec la chair, surtout dans la région du Tonkin. Gras avec un goût très fort d’après les guides, nous en resterons bien loin !!

Au Vietnam, que l’on soit recroquevillé sur ses talons sur un trottoir ou confortablement installé devant une table chic, on mange toujours avec des baguettes. Elles sont si « bouddhiquement » pacifiques dit-on ! Elles ne savent ni piquer, ni transpercer, ni découper ; le bouddhisme vietnamien commence dans l’assiette 😊 Mais il faut quand même une certaine dextérité pour réussir à tenir une boulette toute ronde entre deux baguettes ! J’en rigole encore quand je repense à Jonas au Golden Rice sur Hué. Une des adresses qui nous aura un peu réconcilié d’ailleurs avec la cuisine vietnamienne comme le Nina Café sur Hué aussi.

« Aide moi maman !! Je les mets comment mes doigts…?! » Lily s’en sort bien, pour Jonas c’est encore un peu compliqué. Il finira par choisir un raccourci avec… Il piquera ! « Pas très bouddhiste tout ça 😉 ! »

 

😊 Au Vietnam, on a aimé notre nuit dans le train de la Réunification

« On y va comment à Hué ? » avais-je demandé à Ludo. « Bus ou train ? ». J’avais lu dans le ‘Routard’ que passer une nuit dans ce train est une expérience inoubliable. Et puis notre dernier train date de l’Indonésie sur l’île de Java alors autant tester les chemins de fer vietnamien, cela nous changera un peu du bus !

On dit sur internet que le train au Vietnam est un moyen sur et pratique pour se déplacer ; pratique c’est certain surtout quand on a 11h de trajet à faire et qu’on prend l’option couchette pour la nuit 😊 « Sûr », Ludo n’en était pas si convaincu « j’ai l’impression que mon corps et ma peau vont se détacher ! » m’avait-il dit le soir dans la cabine… Les wagons tanguent dans tous les sens, on se demande parfois même comment ils font pour être toujours sur les rails.

On dit également que c’est facile d’acheter ses billets mais je ne suis pas d’accord. Nous nous y sommes repris plusieurs fois sur le site officiel des chemins de fer vietnamien pendant plusieurs jours. Toujours le même blocage au niveau du paiement en ligne. Nous avons essayé avec la carte Visa, puis la carte Mastercard, d’ici au Vietnam, puis de France ; rien y faisait, le site n’acceptait pas le paiement. Alors oui, c’est facile d’acheter ses billets quand on a une gare ferroviaire à côté ! C’est ce que nous avons fini par faire, se rendre directement à la gare.

Attention, il y a le site officiel que voici :

http://vr.com.vn/en

Et il y a d’autres site comme vietnam railway qui se présentent comme site officiel, ce n’est pas le cas. Les prix sont beaucoup plus chers car ce sont des agences, et sur ce site vous ne pouvez pas choisir votre place ou votre couchette, par contre vous pouvez payer, la carte passe… !

https://vietnam-railway.com/?gclid=EAIaIQobChMI74XWqY232AIViDUrCh3vEAtfEAAYASAAEgIQf_D_BwE

On dit aussi que le train au Vietnam est lent, 40km/h environ ; cela change du TGV 😉 Et pourtant même à 40 km/h, on est secoué ! « Le wagon va se décrocher et on va se retrouver seuls ! » nous disait Lily le soir avant de s’endormir.

On dit enfin que le confort dépend de ce que tu choisis quand tu prends ton billet ; parce qu’on a le choix entre un siège en bois, un siège matelassé, une cabine couchette 6 places en 2nd class et une cabine couchette 4 places en 1ère class. « On y passe la nuit quand même dans ce train, 11h de trajet ! Autant prendre la cabine à 4 et espérer dormir… » avais-je suggérer à Ludo.

« Tu dors en haut ou en bas ?! » demandais déjà Lily à Jonas sur le quai de la gare. Les cabines sont petites mais bien agencées, propre ? Au premier coup d’œil, j’ai envie de vous dire oui, mais les cafards que nous avons découvert nous feraont penser le contraire…

« C’était trop cool, j’avais peur au départ mais j’ai bien dormi ! » nous dit Jonas le matin au réveil. Alors si l’aventure vous tente, je ne vous donnerai qu’un conseil, prévoyez de bonnes boules quiès, elles peuvent servir 😉

De cette nuit, nous en garderons un joli souvenir car « voyager dans un train de la guerre » comme j’ai pu le penser en le voyant ; on ne le fait pas tous les jours ! 

 

 

😊 Au Vietnam, on a aussi aimé le E-visa (avec un bémol)

Tout d’abord un point très important à connaître, l’exemption de visa pour les citoyens de 5 pays dont nous faisons partis ! Et oui, nous avons de la chance, un voyage de 15 jours au Vietnam peut coûter un peu moins cher qu’avant 😉

Depuis le 9 juin 2017, le gouvernement vietnamien a adopté une résolution permettant aux citoyens français de venir passer un séjour de 15 jours sans avoir à régler un visa.

Mais si on veut venir plus de 15 jours, on fait comment ?… Il faut savoir que pour entrer au Vietnam, il faut avoir son visa vietnamien à l’avance car il n’est pas délivré au poste-frontière, contrairement au Cambodge par exemple où l’on peut obtenir son visa en entrant dans le pays moyennant quelques dollars de plus, rappelez-vous mon petit laïus sur la corruption cambodgienne…

C’est du Cambodge que nous avons choisi de faire notre demande de visa vietnamien avec la même procédure que nous avions déjà utilisé, le e-Visa. La procédure est plus simple que de se rendre dans une ambassade, surtout avec les enfants et c’est plus économique qu’un visa classique à 96$.

Moyennant un formulaire à remplir en ligne, une photo téléchargée, un paiement sécurisé de 28$ et quelques jours d’attente, vous obtenez le « précieux » 😉 à imprimer ! Très important.

www.vietnam-immigration.org.vn

Nous émettrons tout de même un petit bémol à cette procédure e-Visa… Même deux à bien y réfléchir.

Le premier, c’est que le e-Visa ne permet pas un passage, entrée comme sortie, à toutes les frontières. Vous pouvez donc vous retrouver à devoir faire quelques centaines de kilomètres parce que votre « précieux » ne vous permettra pas de sortir à ce poste là… Et quand vous êtes à la date limite de votre visa pour sortir du pays, cela peut devenir risqué vu le temps que mettent les transports ici.

La seconde chose à savoir, c’est l’impossibilité de prolongation avec le e-Visa, ou la possibilité moyennant beaucoup trop de dollars, 100$ pour 30 jours de plus !

C’est à Hanoï que nous avons découvert cette petite subtilité. Nous aurions eu un visa « normal » obtenu par l’ambassade, il nous en aurait coûté 30$ pour 15 jours. Les agences de voyage un peu partout sur Hanoï, sur Saigon et sur Hué peuvent s’en occuper. On peut aussi s’adresser directement au bureau de l’immigration. Pour plus d’informations, c’est ici :

http://ambassade-vietnam.com/index.php/fr/demarches-consulaires/visas-touristiques

 

Mais au Vietnam, on n’a pas aimé la barrière de la langue.

En arrivant ici, nous nous attendions vraiment à pouvoir échanger avec les locaux, nous pensions à tort que l’anglais nous permettrait de pouvoir discuter et partager avec nos rencontres. Cela n’a malheureusement pas été le cas. Du delta du Mékong au sud à Sapa au nord, ce n’est qu’avec notre guide francophone lors de notre visite d’Anh Binh que nous avons pu échanger.

Trop peu d’échanges… Nous dormions pourtant dans des guestHouse, mangions dans des restaurants avec des locaux, nous déplacions en bus ; et toujours la même barrière… La langue.

C’est à Tam Coc que nous vivrons un vrai moment comme on les aime avec Tuc le gérant du King Kong, rappelez-vous l’hôtel avec le gorille comme disait Jonas. Un homme tellement attachant qui a su nous parler de sa famille, de son histoire et de sa province. Un homme passionné et passionnant, une pause qui faisait du bien.

 

😊 Au Vietnam, on a aimé les croyances.

« Et au Vietnam, on croit en quoi ? » m’a demandé un jour Lily. Les vietnamiens vivent plus dans un mélange de valeurs et de morales que dans une croyance unique avais-je répondu à Lily. Mais le culte des ancêtres constitue la plus vieille pratique religieuse du Vietnam, bien avant le bouddhisme ou le confucianisme.

Ce culte leur inculque l’obligation de bien se comporter et de rester fidèles aux valeurs transmises par leurs ascendants. Il faut savoir que beaucoup de Vietnamiens se contentent de ce culte des ancêtres. Pas besoin d’aller à la pagode, ni de sortir de chez soi. Il suffit de rester chez soi et de prier ses ancêtres devant un autel qui leurs est destiné.

Tous les Vietnamiens pratiquent ce culte domestique depuis l’aube des temps. Je me souviens de notre visite avec Anh dans cette maison traditionnelle dans le sud du Vietnam. Elle nous avait dit « Dans chaque maison vietnamienne, l’autel des ancêtres occupe une place importante. Dans les familles pauvres comme dans les familles les plus riches, il est le cœur du foyer. C’est le symbole de la solidarité des générations. »

Dans cette maison, les autels étaient de merveilleux meubles anciens, joliment décoré ; mais ce n’est pas toujours le cas, une simple petite table basse fait office aussi. Des photos, des fruits, des fleurs et quelques bâtonnets d’encens sont disposés dessus en mémoire des ancêtres. Car les Vietnamiens considèrent que les âmes de leurs parents survivent après leur mort et qu’elles protègent leurs descendants, ce sont les protectrices de la lignée : c’est à elle que l’on s’adresse en premier pour demander la guérison d’un enfant malade, c’est à elle que l’on s’adresse pour le succès dans les affaires, c’est à elle que l’on s’adresse pour la réussite d’un examen…

Les Vietnamiens ont ainsi l’habitude de prier et d’honorer leurs ancêtres. Et si l’encens de brûle plus sur l’autel…. Les âmes des disparus sont condamnées à une errance éternelle, faute d’être honorées. Pour une famille, c’est la plus terrible des malédictions !

« Il est vraiment important l’autel alors maman !! » m’avait dit Lily un jour. C’est vrai parce que c’est devant cet autel des ancêtres que toutes les grandes décisions se prennent et que les enfants se marient ; pas besoin d’un médiateur religieux ou d’un prêtre, seulement l’autel, les ancêtres et les parents.

 

Mais au Vietnam, on n’a pas aimé l’égalité homme-femme.

Parce qu’ici, l’égalité homme-femme, on oublie ! J’avais lu que le machisme vietnamien était un fléau. Il y a un dicton ici qui affirme : « Dix femmes ne valent pas un homme. » La pression sur les femmes est donc très forte. C’est ce que m’explique le matin avant notre croisière sur la Baie d’HaLong la guide. Elle a 26 ans, elle n’est pas mariée et elle nous confie qu’il lui reste 3 ans pour trouver son ‘ame sœur’. « Si à 30 ans je suis encore célibataire, c’est mes parents qui me chercheront un mari… ! » Parce qu’ici passée 40 ans, une femme non mariée à peu de chance de trouver un homme car elle est considérée comme vieille. « 40 ans, vieille… » Quelle idée ! Et si en plus, elle est mère célibataire, elle n’a plus aucun crédit auprès des hommes. Alors Vietnam, pays d’égalité des sexes, il faudra revenir dans quelques décennies 😉

 

😊Au Vietnam, on a aimé les écoles.

Parce qu’ici, à 7h30 on entend les enfants chanter dans les cours des écoles. La première fois sur Can Tho, nous avions cru avec Lily que c’était pour une occasion spéciale, c’était en fait le début de la journée d’école pour eux. Dans la joie, en chantant ! Parce qu’ici, les écoles sont aussi hautes en couleur ! « Pourquoi on n’ a pas des écoles comme ici nous en France ?! » m’avait demandé Jonas. « Elles sont joyeuses maman les écoles ici ! Nous elles sont toutes grises en France. » Oui pourquoi… ?!

Le système éducatif n’est malheureusement pas aussi glorieux que la chorale du matin… L’école maternelle est payante ici m’avait expliquée Anh, car plus de la moitié des structures préscolaires sont privées. Les familles sont pourtant convaincues de l’importance de l’éducation pour l’avenir de leurs enfants – ils comptent sur leurs soutiens pour leurs vieux jours – mais ils perçoivent mal l’intérêt de cette scolarisation précoce. Quel dommage…

L’école primaire, quant à elle, accueille cinq niveaux comme chez nous de 6 à 10 ans. Je n’avais pas tout de suite compris les horaires d’école, tout au long de la journée nous voyions des enfants rentrer et sortir de l’école, c’était incompréhensible. C’est grâce à Anh que j’éluciderai ce mystère. Compte tenu du manque d’écoles, de classes et la pénurie d’enseignants – il n’y a pas qu’en France que le problème existe – il y a encore beaucoup d’écoles qui fonctionnent en double-flux. C’était déjà le cas au Cambodge. Les enfants viennent donc à l’école soit le matin, soit l’après-midi.

« La chance !! » avait dit Lily. « Les élèves n’ont pas de vacances dans l’année, seulement le mois de Juin » avait ajouté Anh. « Alors Lily, toujours autant la chance ?! » …

 

😊 Au Vietnam, on a aussi aimé nos rencontres… Avec des français !

D’abord dans ce bus qui nous menait à Ninh Binh, quelle jolie rencontre avec cette famille bretonne, Paul, Jules et Virginie, toute droit arrivée d’Amérique Latine. Quel meilleur endroit pour partager nos aventures de globe trotter qu’un bus local au milieu de cartons, de sacs, de vietnamiens et de chargements divers et variés. Je souris encore de ce sac glissé sous les pieds de Virginie lors d’un énième arrêt et de nos têtes quand nous avons découvert qu’à l’intérieur il y avait des poussins vivants 😉 « Nous nous croiserons à nouveau, c’est certain, au Laos ou en Thaïlande…! » s’est-on dit après notre repas ce soir-là sur Tam Coc.

 

Et puis à Hue la veille de notre départ pour le Laos ; quand nous nous sommes aperçus que nous logions à 10m d’un couple français avec qui nous échangions sur nos blogs ! Une pure coïncidence qui nous fait encore sourire aujourd’hui. « Quelle probabilité y avait-il pour se retrouver ici, le même jour, dans la même rue ?!! » me demande encore Ludo ce matin. Au-delà de cette belle rencontre, c’est la magie de cette coïncidence. Laura et Thomas voyagent en Asie depuis 6 mois, ils ont déjà fait une grande partie de l’Asie du sud-est et prendront ensuite la direction de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie. « On se retrouve ce soir pour manger ensemble ? » s’étaient-ont envoyé par mail lorsque nous nous en sommes rendus compte. C’est au NinaCafe sur Hue que nous nous sommes rencontrés « pour de vraie » comme dirait Lily. Un délicieux repas -et pas que dans nos assiettes- avons-nous partagé ensemble. Nous étions vraiment enchantés de pouvoir discuter avec eux de nos aventures et notre ressenti surtout sur le Vietnam. Nous avions ce même sentiment de « cela aurait pu mais cela n’a pas été… ».

Pour suivre les aventures de Laura et Thomas c’est par ici :

https://serialtravelers.fr/

« Petit ou pas » comme on dit, le monde promet de belles rencontres 😊

 

  Et nous dans tout ça ? … En quelques chiffres, cela donne :

          3ème mois de voyage,

          Toujours à 4, nous n’avons encore perdu personne 😉 !

          6 sacs à dos malgré nos 2 colis envoyés,

          290 bouteilles d’eau achetées ; et oui on ne boit pas que de la bière !

          3 pays,

           8 avions, 11 bateaux, 2 trains et des heures incalculables de bus,

          Des kilos et des kilos de riz,

          3 volcans, 13 îles, des temples et des pagodes par dizaines,

          Un budget de 100€ par jour pour 4 qui dépasse parfois légèrement avec quelques extras comme notre croisière sur la Baie d’Ha Long ici au Vietnam.

          Des centaines de câlins, quelques crises de nerf, beaucoup de bisous et des moments magiques en famille.

L’aventure continue maintenant vers le Laos ; nouveau pays, nouvelle culture et nouvelle langue !

« On dit bonjour et merci comment ici ?! » demandent toujours les enfants à notre arrivée dans un nouveau pays. « Sabaidee ! » pour dire bonjour en laotien et « Kop Chaï » pour dire merci leurs a-t-on répondu en arrivant au Laos hier.

Encore un peu de patience… On vous en apprendra d’autres d’ici peu !  Allez en route, c’est parti 😉 !

 

 

8 réflexions sur « Good Bye Vietnam…! ( bilan et petits conseils) »

  1. Bonjour ! Merci pour votre blog, c’est bien sympa de voir les expériences d’autres familles. On voyage à 4 nous aussi, en Asie. Nos enfants ont 9 et 6 ans. Je ne sais pas si on se croisera. Pour l’instant on est au Myanmar, on sera en Thailande vers la fin du mois de janvier et après Laos, et Vietnam…
    A bientôt par blog interposés au moins
    Elena, Alex et les enfants

    Aimé par 1 personne

    1. Bonsoir ! C’est vraiment génial ces partages qu’on arrive à avoir par les blogs. Je vois que vous êtes au Myanmar, nous avons prévu de nous y rendre aussi fin février. Quel est votre ressenti sur place ? Est ce difficile avec les enfants ? Nous arriverons aussi vers la fin janvier en Thaïlande 😉 si on parvient à se croiser ce sera avec plaisir 😊 à bientôt. Et belle route à vous 🌟 stéphanie, Ludovic, lily Et Jonas.

      J’aime

      1. Oups désolée je n’avais pas vu votre réponse 🙂 Le Myanmar oui c’est très facile avec les enfants (bon en même temps on avait fait la Chine et l’Inde avant alors tout nous parait facile !). Pour comparer, c’est certainement plus difficile que la Thailande mais c’est tout à fait faisable. Enorme coup de coeur pour Nyaung Shwe, on a tout aimé là-bas (et ils ont des vélos pour enfants à partir de 7-8 ans) notre fille a adoré pouvoir enfin remonter sur un vélo. Sinon Yangon, il faut aller voir le bouddha assis de Ngah Htat Gyi (ou Ki) et aller manger sur la 19th street surtout le vendredi soir, c’est génial. Quoi d’autre? Réservez en centre ville sur Bagan, on était loin c’était pas top. Mandalay on a pas beaucoup accroché… Là on est à Hpa-An, il faut réserver super en avance car il y a très peu d’hôtel nous on s’y est pris trop tard du coup on paie très cher la chambre…. On part en Thailande le 20, direction le nord et vous? Vous en êtes où? Vous arrivez à rencontrer d’autres familles? Pour l’instant on a fait très peu de rencontres de familles, les enfants espèrent que ce sera plus facile dans le reste du parcours… Bonne route,
        Elena

        Aimé par 1 personne

      2. Lili je t’ai préparé une charade 😙mon premier et une partie du corps😘 mon deuxième n’est pas épais 😘mon tout est un animal marin 😘j’espère que tu vas trouver et à toi de me faire une charade si tu voudras à bientôt bisous😘clara

        Aimé par 1 personne

    2. Bonsoir !! Je reprends ce dernier post, je n’avais pas répondu au dernier message ! Désolée. Nous ne savions pas trop encore où nous allions en Thaïlande et quand nous y arrivions précisément. Nous sommes actuellement sur Chiang Mai, peut être vous Aussi ?? Stéphanie, Ludo, Lily et Jonas.

      J’aime

      1. …. On est a Chiang Mai mais on prend le bus pour chiang Rai ce matin 😕. Pas de chance pour cette fois !!@@…. Nous allons nous réfugier au milieu des forêts de bambou pdt quelques jours avant de rejoindre le nord Laos. On revient en Thaïlande mi février ! A chiang mai si vous le pouvez et que vous aimez on vous recommande le cours de cuisine Asia scenic et le éléphant poopoopark (faire du papier à base de Ca Ca d’éléphant, les enfants ont adoré). Bon séjour !

        Aimé par 1 personne

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