« Dans ma valise, il y a… », vous connaissez peut-être ce jeu de mémoire ?
Chacun à son tour on ajoute un objet dans « ma valise » en répétant ce que les joueurs précédents ont déjà mis dans la valise. Cela peut donner « dans ma valise, il y a un passeport, des chaussettes qui puent, un ballon, des livres, etc… » Lorsqu’un des joueurs se trompe ou oublie un objet, la chaîne s’arrête et on recommence. On rit beaucoup avec les enfants quand on y joue.
Mais quel est le rapport avec Bagan ? Où veut-elle en venir allez-vous penser… J’y viens ! Attention, tenez vous prêt, le jeu commence…
« A Bagan, il y a des temples avec les plus jolies fresques, des pagodes avec les plus merveilleux couchers de soleil, un patho avec les quatre plus grands bouddhas en teck, une splendide paya avec 37 nat, le plus grand sanctuaire de brique, une vue magnifique du Bu Paya , une porte historique la Tharabar Gate, des bouddhas innombrables, couchés, assis, debout, enseignant, protégeant, s’éveillant, des légendes, des superstitions, de la chaleur et de la poussière !
Alors… On rigole moins là hein… ?!! Allez, à vous maintenant 😊 😊
Bagan, c’est tout cela et bien plus encore ; une vaste plaine qui abrite près de 2800 monuments sur un site archéologique bouddhique d’environ 50 km2. « Rien que ça ! » dit Lily.
Alors ; Oh Toi grand voyageur qui viens à Bagan, voici notre recette que nous souhaitons te partager pour vivre Bagan comme une fabuleuse aventure 😊
Mercredi 15 février
« 2 800 divisé par 4…. Lily calcule…. Non ce n’est pas possible, je dois faire une erreur… On ne va pas visiter 700 temples par jours maman ?!! »
J’éclate de rire… Sur le lit de la chambre, armés de la carte du site, nous organisons avec Lily et Jonas nos 4 jours sur Bagan. « Non mais maman, on ne peut pas… !! » Je les laisse un bref instant râler avant de leur demander de m’aider à entourer les quelques sites que nous décidons de voir ; parce que comme le dit ‘Lonely’ il serait facile d’y passer 4 à 5 jours sans réussir à en faire le tour.
« Mais avant, Oh Toi grand voyageur, à Bagan, en bateau tu arriveras… »
Bagan se situe sur la rive gauche de l’Irrawady. L’Irrawady est un fleuve d’Asie du Sud-Est, bien moins important que le Mékong, il mesure environ 2 000 km. C’est le principal cours d’eau de la Birmanie et aussi son principal axe de communication. Ce fleuve né dans les montagnes de l’Himalaya, traverse une région montagneuse près de la frontière chinoise, coule dans la vaste plaine centrale birmane puis se jette par un immense delta dans la mer d’Andaman, une mère de l’Océan Indien.
L’Irrawady abrite une large diversité animale, le plus connu étant le dauphin de l’Irrawady bien sûr ! Ceux qui nous suivent depuis le départ de notre aventure se rappelleront sûrement, ou peut-être 😉, de notre article sur Kratie au Cambodge. Nous y avions fait une sortie kayak sur le mékong pour aller y observer ces magnifiques cétacés en voie de disparition. Le dauphin de l’Irrawady est un dauphin étroitement apparenté à l’orque.
Il faut savoir que la plupart de la population birmane habite dans le bassin versant de l’Irrawady. Pendant l’ère coloniale, on le surnommant « road to Mandalay » car c’était le seule grande voie de communication entre le Nord et le Sud de la Birmanie, aujourd’hui encore l’Irrawady reste l’axe principal entre les villes les plus importantes.
C’est pourquoi, prendre le temps de voyager sur ce fleuve est l’un de ces moments riches en découvertes pendant un voyage au Myanmar.
Observer la vie sur l’eau des pêcheurs, y découvrir le transport du bambou comme d’immenses radeaux descendant le fleuve, y saluer des matelots transportant des marchandises sur des paquebots parfois quasi englouti ou encore ces immenses péniches pompant le sable du fleuve, prendre le temps de regarder la vie sur les rivages, se rendre compte de la simplicité de cette vie…
Sur Mandalay, nous avions le choix entre plusieurs compagnies qui proposent cette « croisière » d’une journée. Nous avons opté pour MGRGexpress, une compagnie régulièrement citée sur des forums et blogs de voyageurs et bien notée sur Trip Advisor. Après un premier contact infructueux par mail, nous avons préféré nous rendre directement à l’embarcadère pour « booker » et tenter d’obtenir un prix pour les enfants.
Choisir d’aller jusqu’à Bagan par la route, c’est prendre un bus jusqu’à Nyaung U pendant 7h pour 9 000 Khiats sur une route surchargée et chaotique OU choisir de découvrir « la vie birmane » du pont d’un bateau pendant 11h. Le prix n’est pas le même vous devez bien vous en douter, « il n’est pas justifié » dira même Ludo. Choisir de venir jusqu’à Bagan par le fleuve vous en coûtera 42$ par personne avec le petit-déjeuner et le repas du midi compris.
« Justifié ou pas », l’idée de transformer un énième trajet en douces découvertes avec plus de liberté pour les enfants est un « petit plus » qui fait du bien après autant d’heures dans les transports depuis 5 mois. Nous finirons même par obtenir un demi-tarif pour les enfants.
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MGRGexpress – Croisière Mandalay-Bagan sur la journée – départ 6h30 arrivée 16h – 42€ par personne, 21$ par enfant.
« Avant de te lancer à l’assaut des temples, Oh Toi grand voyageur, ta monture tu choisiras… »
Vélo, Ebike (=scooter électrique), taxi, pick-up, calèche ; à vous de choisir ! De nombreux visiteurs font le tour des principaux temples en calèche ou en voiture avant de partir visiter en vélo ou en Ebike les temples les plus éloignés ou moins connus.
Bagan sera l’occasion pour nous de nous essayer à un nouveau transport 😉
Vous l’aviez deviné c’est en calèche que nous visiterons les ruines ! A notre arrivée en bateau, un cocher nous propose ses services pour nous conduire jusqu’à notre hôtel, c’est avec lui que nous poursuivrons l’aventure le lendemain. Il parle quelques mots d’anglais – point non négligeable ici au Myanmar ! – et ils semblent bien connaître le site.
Ce matin, notre cocher nous attend comme prévu à 8h30 devant notre hôtel, « let’s go ! »
Nous avions sélectionné quelques monuments avec les enfants « les incontournables » mais c’était sans compter les jolies surprises sur lequel ‘Lonely’ fait l’impasse, mais qu’un bon cocher connaît ; le coup de cœur de Ludo.
« J’ai mal aux fesses ! » si dit-on en cœur avec Ludo ce soir, on en rigole 😊 On ne peut pas dire que la calèche soit le moyen de transport le plus confortable mais pour une visite en famille avec de jeunes enfants nous sommes bien d’accord que la calèche apporte un côté ludique non négligeable. « On ne va pas refaire Angkor maman… » s’était inquiétait Jonas à la vue de la carte. « C’était une trop belle journée ! » conclura-t-il ce soir. C’est vous dire 😉
« A Bagan, Oh Toi grand voyageur, Bouddhas, temples et pagodes tu chériras… »
Pris d’une ferveur religieuse qui dura 230 ans jusqu’à l’invasion mongole au 13ème siècle, les rois de Bagan firent élever ici plus de 4 000 temples. Ces édifices en brique et stuc sont les vestiges d’une cité qui était jadis grandiose ; les bâtiments en bois ont malheureusement disparu.
L’édification de ces temples coïncide avec le passage de l’hindouisme et du bouddhisme mahayana au bouddhisme theravada, resté depuis la religion dominante du pays.
Selon la légende, le moine Shin Arahan envoyé par le roi de Thaton (cité du sud du Myanmar) vint jusqu’à Bagan pour convertir le roi Anawrahta au bouddhisme theravada. Inspiré par sa nouvelle foi, le roi commissionna ensuite des architectes afin de créer un site digne de Bouddha. Ils édifièrent alors quantité de temples, les plus grands édifices de Bagan datent de cette époque.
Parmi eux, la paya Shwezigon considérée comme le modèle de tous les stupas bâtis par la suite dans le pays.
L’élégante paya Shwesandaw érigé juste après la conquête de la cité de Thaton.
Ainsi fut inauguré ce que les Birmans appellent le « Premier Empire birman » qui devint un lieu de pèlerinage pour les Bouddhistes du Sud-Est asiatique.
Visiter le site de Bagan, c’est aussi voyager dans le temps au travers de ses légendes.
Cela commence dès l’ancienne entrée du site originel du palais avec la porte de Tharabar, la seule porte encore debout. De chaque côté de la porte voûtée, deux niches accueillent des représentations de nat qui montent la garde et sont traitées avec un profond respect. Les nat sont des esprits vénérés en Birmanie depuis une très haute antiquité, j’aurai l’occasion de mieux vous en parler dans le prochain article sur notre excursion au Mont Popa dans les alentours de Bagan.
A gauche de la porte, veille la Dame au visage d’or et à droite son frère le Magnifique. Comme le destin de la plupart des nat, ce duo a connu un destin tragique. Un roi avait épousé la Dame au visage d’or pour faire sortir de sa cachette son frère, le Magnifique, qu’il craignait. Lorsque le roi fit brûler le Magnifique, sa sœur se jeta sur le bûcher et seul son visage pu être sauvé du feu.
« Il était vraiment méchant ce roi ! » s’empresse de dire Jonas, « et elle devait beaucoup l’aimer sa sœur pour se jeter dans le feu… »
On dit que les Birmans sont superstitieux et ne se risquent pas à passer cette porte à moto, en voiture ou en calèche sans avoir fait une offrande aux nat afin de s’assurer leur protection contre les accidents de la route ; elles sont un peu comme notre « Saint Christophe, patron des automobilistes » pensais-je 😉
« Maman regarde, il ne s’arrête pas notre cocher, il passe comme ça ! » Bon ok, soit notre cocher est venu de bonne heure ce matin faire son offrande, soit il n’est pas superstitieux, soit ‘Lonely’ raconte parfois des histoires. Toujours est-il que les nat sont bien là 😊
Une autre légende qui retient l’attention des enfants est celle du Pahto Dhammanayangyi. Cet immense temple visible de toute la plaine de Bagan est célèbre pour ses passages intérieurs fermés par des briques et son histoire sanglante.
Les enfants sont aux aguets… Ils attendent avec impatience la suite « Allez maman ! Raconte ! Il s’est passé quoi dans ce temple ?! »
On raconte que le roi Narathu fit construire ce temple pour se faire pardonner ses pêcher : il avait étouffé son père et son frère et fait exécuter l’une de ses épouses, une princesse indienne, parce qu’elle pratiquait des rites hindous. « Mais il était fou ce roi ! Comment il peut se faire pardonner ça ?! » répond Lily.
Il aurait alors exigé que les briques des murs de ce temple, montées sans mortier, s’emboîtent si étroitement qu’on ne puisse pas y glisser une épingle ; si les ouvriers n’y parvenaient pas, il leur faisait trancher les bras. Silence… Lily et Jonas restent pensifs… « Non mais ce n’est pas possible ! » finit par dire Lily. « Oui Lily c’est horrible de couper des bras aux ouvriers !! » lui répondis-je. « Non mais ce n’est pas ce que je veux dire… Ce n’est pas possible de ne pas passer une aiguille entre deux pierres ! » Lily me surprendra toujours… 😉
« Dans le temple, si on cherche bien, il y a des pierres avec des sillons de la largeur d’un bras, c’est là que les amputations auraient eu lieu ! » dis-je aux enfants. Cela devrait les occuper le temps de la visite 😉
Mon coup de cœur ira vers le Patho Ananda, non pas parce qu’on dit de lui que c’est le plus grand, le plus beau ou l’un des plus vénérés mais j’aime tout de suite cette sérénité que l’on ressent en traversant ses porches et en s’éloignant pour mieux l’observer de son petit jardin.
Vous l’aurez compris, des temples, il y en a pour tous les goûts ici à Bagan. Emerveillés « Oh Toi grand voyageur tu ne peux que l’être ! »
« Mais attention, avec des enfants, craquage aussi tu auras, Oh Toi grand voyageur ! »
Habitué, entraîné, préparé, peu importe ; la visite d’un site archéologique reste pour un enfant une visite de « cailloux par terre » et de « temples en cailloux » ! Alors autant réfléchir tout de suite à l’aspect ludique de la journée et transformer vos « jeunes voyageurs » en chercheurs de trésors ou en roi et princesse pour que la journée se passe tout en douceur. Bon ok « tout en douceur » il ne faut pas rêver 😉
En dehors de quelques jeux de rôles,
– Préférez porter des sandales : on se déchausse à l’entrée de chaque temple,
– Pensez aux chapeaux, casquettes et aux bouteilles d’eau : le soleil est plus que chaud sur le site, les coins ombragés rares ; Bagan est l’un des endroits les plus chaud du pays.
– Prévoyez de quoi vous couvrir au moins les coudes et les genoux (pour les femmes), Bagan est une région assez conservatrice et ce sont des sites religieux encore en activité que vous visitez. « Toujours les femmes ! Elles n’ont pas le droit de coller des feuilles d’or sur les Bouddhas, elles doivent se couvrir les épaules, pas de short, pas de jupe, elles n’ont pas le droit de s’approcher ! Non mais c’est vraiment trop là ! » Ca c’est Lily 😉
« A Bagan, sand painting, Oh Toi grand voyageur, tu achèteras. »
Au détour de chaque temple, nous croisons ces birmans assis au sol avec leur petite mallette. Ils peignent des temples, la plaine, des bouddhas, des animaux sacrés, des scènes de vie…
Ils peignent avec du sable, le sable des berges de l’Irrawady. Je m’approche de l’un d’eux, Lily et Jonas sont tout aussi curieux, ils l’observent avec attention. Cet artiste prend le temps de m’expliquer leur technique. D’abord, il trace le contour de leur œuvre à la peinture, puis il enduit la surface d’une couche de colle qu’il recouvre de sable, il recommence cette étape à trois reprises. Une fois sec, il secoue son dessin pour enlever l’excédent de sable et commence à tracer les contours avec son stylo spécial, une étape qui lui prendra plus ou moins du temps en fonction des détails de son œuvre. Viendra enfin la dernière étape avec la peinture, il échange alors son « style spécial » comme il dit par un pinceau. Il peut passer entre 2 et 5 jours sur une toile.
Il dit aimer ce qu’il fait, ne pas gagner toujours bien sa vie mais il semble passionné et le partage très bien !
« A Bagan, Oh Toi grand voyageur, rencontre tu feras… »
C’est l’après-midi, il fait terriblement chaud, notre cocher nous explique qu’il nous emmène sur les rives de l’Irrawady au Bu Paya. « Very beautiful ! » ajoute-t-il. « Mais nous ne l’avons pas entouré celui-là ! » s’empressent de répondre Lily et Jonas. Vous l’aurez compris, la fatigue de la journée commence à se faire sentir sérieusement. « Il n’y a pas de temple à visiter soyez tranquille ! » … « Pourquoi on y va alors ?!! » … Pour la vue !
Et pas seulement… « Hello ! Where do you come from ? » nous questionne un moine bouddhiste. Il s’empresse ensuite de demander à Lily et à Jonas leur prénom, leur âge, « Are you happy ? » demande-t-il aux enfants. Et moi de lui retourner la question « And you, are you happy ? » Il me regarde et me confie méditer depuis l’âge de 11 ans. Je prends cela pour une réponse.
Puis, il nous propose de le suivre. Nous voyons qu’il a envie de partager ce moment avec nous, d’échanger. Assis à cette table, nous apprenons qu’il vit à Yangoon, qu’il voyage actuellement au Myanmar. Quand Jonas lui propose un gâteau, il le refuse en lui expliquant qu’il ne mange plus à partir de midi jusqu’au lendemain. Il prend seulement deux repas par jour, le premier en se levant à 4h avant d’aller faire l’aumône, le second à 11h. Il aime les chats et voyage avec le sien. Il nous montre des photos de sa nièce et de sa sœur sur son portable et s’empresse de nous demander d’en prendre une avec lui. Il semble tellement content de partager cette discussion. U Ku Ni Ka, c’est son prénom, nous dit qu’il serait heureux de nous accueillir à Yangoon et nous laisse ses coordonnées.
« Il avait l’air vraiment content de nous rencontrer » me dit Jonas. Nous aussi Jonas, nous avons eu beaucoup de chance de partager ce moment avec lui.
« Oh Toi grand voyageur, à Bagan, magnifique coucher de soleil tu verras… »
La magie d’un coucher de soleil à Bagan… Je peux difficilement ajouter quelque chose à cela.
Des spots pour admirer le meilleur, le plus beau, le plus populaire, le plus « seul » vous en trouverez en quantité sur les guides, les blogs et les forums.
Bagan reste un site très touristique alors vous imaginez être seul à profiter de cette magie relève de l’impossible ; sauf si vous lisez l’article de Laura et Thomas, les « serialtravelers », ce jeune couple que nous avons eu grand plaisir de rencontrer à Hué au Vietnam. Ils y notent un « petit passage secret » d’où vous pourrez « peut-être » profitez seuls de ce merveilleux moment.
Notre cocher nous dirige nous ce soir dans la plaine entre le temple Sulamuni et la pagode Bulethi ; en haut d’une bute, nous attendons patiemment. Les couleurs changent déjà, la lumière est moins forte, l’ambiance devient plus « cocooning ». Puis très rapidement, le soleil prend sa couleur orangée et se rapproche de la ligne d’horizon. Les temples au loin prennent une tout autre dimension.
La journée touche à sa fin avec en cadeau la magie de ce spectacle.
On dit que Marco Polo décrivait Bagan comme « l’un des plus beaux spectacles du monde » ; je ne suis pas autant aventurière que Marco Polo alors je ne peux prétendre à décrire Bagan ainsi. Je peux néanmoins vous dire que se retrouver devant cette plaine parsemée de temples offre un spectacle impressionnant et inoubliable ; alors à ceux qui me demanderaient « pourquoi aller à Bagan », je leurs répondrais « ne vous posez pas la question, allez-y, Bagan ne peut que vous émerveiller ! »
Où dormir à Nyaung U ?
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Aung Su Paye
30$ la chambre pour 4 personne avec le petit déjeuner.
La chambre est correcte avec une bonne taille, la literie est confortable. Il manque un peu de propreté. Le petit déjeuner est copieux mais pas exceptionnel par rapport à d’autres que nous avons connu.
Où manger à Nyaung U ?
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« Wonderfull Tasty »
Sans aucun doute, notre meilleure adresse et notre cantine pour quatre jours ici. Le gérant est adorable. La cuisine y est très délicieuse. Un savant mélange de cuisine indienne, népalaise et birmane. Une mention spéciale pour les nan au fromage selon les enfants 😊 Les prix y sont tout a fait corrects.
Où se rafraîchir à Bagan ?
Réserver un hôtel avec piscine pour un séjour à Bagan c’est l’idéal bien évidemment ; mais le prix des chambres flambe très vite. L’autre possibilité que nous ayons trouvé à la fin de notre séjour en appelant quelques-uns de ces hôtels, c’est de se rendre dans un de ces hôtels pour s’y rafraîchir un peu – pour le plus grand plaisir des enfants – moyennant quelques dollars entre 5$ et 15$ suivant l’hôtel ou le complexe hôtelier que vous choisissez.