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Entre plage noire et vallée de feu, geysers et bains bouillonnants ; l’Islande se dévoile un peu plus chaque jours…

Islande Jour 4 – Snaefellsnes et comment le charme opère…

 

De Budardalur à Arnarstapi – 175 kms.

« Oh non maman, on est obligé de se quitter ?? Nous pouvons continuer ensemble encore un peu… »

Ce matin nous avons décidé de rejoindre la péninsule Snaefellsnes alors que nos amis « french family » préfèrent continuer un peu plus au nord dans les fjords ; quinze jours en Islande est un bon compromis mais sûrement pas suffisant si l’on veut en explorer les recoins pensons-nous ; impression qui nous suit depuis le début de notre aventure dans chacun des pays que nous traversons. « Nous reviendrons ! » se dit-on à chaque fois, je souris maintenant en pensant à tous les endroits où nous devons revenir… Nous aurions encore une belle année de voyage devant nous !! Les fjords du nord semblent magnifiques mais ce sera pour LA prochaine fois pensais-je 😉

Ce matin, en dépit de l’insistance des enfants pour suivre le même chemin que leurs copains, nous décidons de rejoindre la péninsule ; 170 kilomètres en moyenne chaque jour, c’est ce que nous faisons depuis notre arrivée et c’est bien suffisant pour les enfants, comme pour nous.

« Nous nous revoyons bientôt, c’est certain ! » tentais-je une dernière fois avec Lily et Jonas. « Oui et quand alors… ?! » me répondent-ils en chœur. J’ai le sentiment que nos premiers kilomètres risquent d’être tendu ce matin. Heureusement que le soleil est au rendez-vous, lui nous apportera un peu de sa douceur.

 

 

Ce matin, nous prenons la direction du Fuji-Yama islandais 😊 Cette péninsule n’est pas célèbre que pour son volcan culminant à 1 446m, le fameux Snaefellsjokull – oui oui encore plus difficile à prononcer que sa péninsule – ce côté de l’île est aussi très connue car de nombreux mythes proviennent de son environnement mystérieux et c’est d’ici que Jules Verne avait choisi de faire partir son fameux voyage au centre de la Terre.

 

 

Première étape ce matin, Stykkisholmur, un petit centre avec des vieilles maison en bois colorées sur la côte nord de la péninsule, un joli port accueillant dominé par une église blanche à l’allure bien différente de celles que nous avons l’habitude de voir. « Elle est quand même bien bizarre cette église maman… Tu es sûre que c’est une église ? » me questionne Lily.

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C’est le moment de notre minute histoire 😉

En Islande, le christianisme tient son origine dès le début de la colonisation de l’île, les premiers chrétiens d’Islande furent des esclaves irlandais. Minoritaires dans un premier temps, ils se hissèrent au statut de religion d’état en l’an 999. Une fois la Réforme venue, les chrétiens et les protestants se déchirèrent et ce n’est qu’au 17ème siècle que les protestants l’emportèrent définitivement. Le pays est aujourd’hui luthérien à une très forte majorité.

Tout au long de notre périple en Islande, nous croiserons sur notre route des églises toutes aussi surprenantes que touchantes et intimistes.

 

 

« Donc oui Lily, c’est bien une église 😉 »

Petit repas improvisé à la sortie de la ville, première soupe maison achetée à la boulangerie en face de la station essence (nb :  la soupe mérite à elle seule l’arrêt à la boulangerie !) ; elle fera le régal de toute la famille.

 

 

Nous reprenons la route en direction cette fois du parc national de Snaefellsjokul à l’extrémité ouest de la péninsule et c’est un paysage couvert de coulées de lave figées depuis près de 2 millénaires que nous traversons, Jules Vernes avait alors écrit « un pays comme écrasé sous une pluie de pierres énormes » ; nous y sommes dans ce paysage totalement sauvage…

 

 

« Mais elle est où ta plage maman ?!! » Un peu de patience, on y arrive. Lily et Jonas s’impatientent, Jonas a besoin de courir, Lily de prendre l’air et papa de faire sa pause ; nous avons de la chance il ne nous reste plus que quelques kilomètres.

Plage de Djupalonssandur, une heure d’arrêt, tout le monde descend !

Cette plage est connue pour ses galets noirs et son sable de la même couleur. Plutôt inhabituelle. Je suis curieuse.

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Jonas, quant à lui, ce sont les grosses pierres rondes qui jonchent le sol qui l’interpellent. « Papa, elles servent à quoi ces pierres ?! » Je souris et leurs expliquent que c’était avec ces pierres qu’un matelot pouvait se faire engager, une épreuve de force comme entretien d’embauche en quelque sorte 😊

Les matelots devaient choisir et soulever une de ces pierres à hauteur de poitrine et la poser sur le rebord rocheux pour démontrer leur force avant d’être engagé pour partir en mer. La plus grosse pierre atteint 154 kilos ! « On essaie papa ?!! » dit Jonas tout excité. Nous rions.

 

 

Plus loin, la plage se découvre devant nous et là c’est un vrai coup de cœur… Le sable noir brille avec la lumière du soleil, l’océan atlantique mouille quelques galets noirs, les lieux sont d’une sérénité touchante ! PAUSE. Nous resterons là, coucher dans le sable un grand moment, à sentir cette délicieuse chaleur sur nos frimousses, à jouer avec quelques galets, à décorer un bout de plage, à profiter d’un doux moment.

 

 

« Mais pourquoi on ne reste pas dormir là cette nuit en camping sauvage ?! » nous interroge Lily. Ce n’est pas moi qui lui dirait le contraire… Mais nous savons avec Ludo que les lieux ne nous le permettent pas. Comme j’ai déjà pu l’évoquer dans mon précédent article, le camping sauvage en Islande est difficile et parfois même poursuivi alors dans un lieu comme celui-ci nous ne préférons pas nous y tenter. En route !

 

Avant d’arriver à notre « night spot » pour ce soir, c’est un dernier arrêt que nous faisons entre falaises et goélands à Hellnar. Au loin, derrière nous, le volcan et son glacier. « Tu crois qu’on pourrait y monter là-haut ?! » me demande Lily. Sheeper n’est pas vraiment équipé pour une telle aventure… Et la route qui y mène est une piste, mais pas la petite piste qui dit « essaie et tu verras », la piste qui dit « tu viens ici que si tu es TRES bien équipée ! » Alors autant éviter.

J’ai lu sur internet qu’une guesthouse (theglacier.is) sur Arnarstapi proposait de faire l’ascension du glacier en snowcate, alors pourquoi pas mais sans Sheeper 😉

 

 

Où dormir ?

Un Parking à Arnarstapi…

« Papa, on dort où ce soir ? En sauvage ou en camping ? » Nous avions pourtant vérifié avant… Oui il y a bien un camping à Arnarstapi qui doit être ouvert avais-je vu sur internet. Et bien non… Et quand nous sommes ici il n’y a plus grand-chose pour se poser à plusieurs kilomètres à la ronde. Ludo part se renseigner au restaurant juste à côté et une personne lui confirme que le camping est bien fermé mais que nous pouvons tout de même stationner là pour la nuit. « Bonne nouvelle !! » pensais-je. Mais quelques minutes plus tard… « Sorry, excuse me, you can’t stay here ! It’s at my house here ! » Ludo lui explique que nous avions prévu de passer la nuit dans le camping sans savoir qu’il était encore fermé et que c’est une personne du restaurant qui nous a permis de stationner là pour la nuit. Mais rien n’y fait, cette dame nous demande de nous en aller. Nous commençons à remballer sans trop savoir où nous allons dormir ; puis cette dame revient, un peu gênée surtout en voyant les enfants, elle nous propose de nous mettre un peu plus loin sur une place de parking pour la nuit. Nous la remercions. Il s’en est fallu de peu…

Le hic (et oui, il y a un hic 😉), stationner sur une place de parking pose un réel problème côté toilette… Le restaurant n’est pas loin et c’est bien gentiment que la serveuse nous laissera y accéder toute la soirée 😊 Une nuit plutôt « sport » quand même…

NB : après vérification auprès de la guesthouse Snjofell à Arnarstapi, aucun départ en snowcat n’est prévu avec eux, une erreur sur le guide. Des ascensions en moto neige sont par contre bien proposées par l’agence theglacier.is mais en plein été !

 

Islande Jour 5 – Dans la vallée de Hvita, il y a…

 

De Anarstapi à Bjarteyjarsandur – 193 kms.

Réveil difficile ce matin… Nous n’avons pas vraiment le confort minimal attendu lord d’un réveil, j’entends par là : des toilettes. « Tu crois que le restaurant est déjà ouvert ? » Ludo tente d’aller voir et revient en souriant ; papa va pouvoir boire son café et nous passer aux toilettes ! Tout le monde s’habille chaudement et nous allons même pouvoir profiter d’un délicieux petit-déjeuner, un ventre plein est toujours meilleur pour le moral 😉

 

 

C’est avec la pluie que nous quittons la merveilleuse baie d’Arnarstrapi « c’était quand même plus joli hier avec le soleil » me souffle Lily.

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C’est vers un tout autre paysage que nous nous dirigeons ce matin, la vallée de Hvita. Le Hvita est un fleuve à l’ouest de l’Islande qui traverse une longue vallée. On dit de cette vallée qu’elle est enchanteresse. « Les paysages sont de la même couleur que les chevaux ici maman ! Regarde comme c’est beau ! » Lily a raison, autour de nous, tout est couleur camel : les collines, les chevaux, la plaine et même l’herbe. « Regarde tous ces chevaux maman, ils sont tellement beaux ! On pourrait en faire ici ? » Lily s’impatiente mais ce n’est pas encore pour tout de suite…

 

 

La piste 518 qui nous mène jusqu’au chutes de Hraunfossar et de Barnafoss est à elle seule une magnifique découverte.

« Des chutes d’eau ! On va encore voir des chutes d’eau ! Mais c’est comme les temples en Asie, les chutes d’eau en Islande… Il y en a de partout !! » s’écrit Jonas. Alors je m’y tente… « Non mais celles-ci seront différentes Jonas… » J’ose 😉 « Non mais tu dis toujours ça ; elles seront encore plus hautes celles-là, c’est ça ?! »

Et bien non, les chutes de Hraunfossar ne sont pas hautes mais elles sont plus originales que celles que nous avons déjà vu. L’eau sort sur plusieurs centaines de mètres de dessous un champ de lave pour se jeter dans la Hvita, un joli spectacle.

 

 

D’ici, nous suivons un petit sentier qui nous mène à d’autres chutes – aïe, aïe, aïe, je sens que Jonas va craquer ! – la chute de Barnafoss. « Ces chutes ont une histoire terrible » racontais-je aux enfants en chemin – je crois que je gagne des points avec mon jeune révolté – « vous voulez la connaître cette histoire ? » … Barnafoss, son nom signifie « la chute des enfants » –d’un coup de baguette magique, j’ai toute l’attention de Jonas et de Lily – elle provient d’une histoire locale.

Cette histoire se passe le jour de Noël, les enfants de la famille Hraunsas étaient restés seuls chez eux pendant que leurs parents se rendaient à la messe. Les enfants décidèrent alors de profiter de ce temps de liberté pour aller jouer sur l’arche de pierre qui enjambait la rivière. La plus jeune dérapa et tomba dans la chute, son frère plus âgé tenta de la secourir mais se noya à son tour. Apprenant l’accident, la mère fit abattre ce pont naturel et les parents quittèrent définitivement la ferme.

« Elle est vraiment trop triste ton histoire ! » s’exclame Lily. « Toutes les histoires n’ont pas forcément une jolie fin comme dans les livres ma chérie… Mais c’est quoi la morale de cette histoire ?! » tentais-je. Lily me regarde en grimaçant « Oui je sais… Il faut toujours écouter ses parents ! » Ni une, ni deux, Jonas et Lily s’enfuient et courent jusqu’au pont qui surplombe le torrent ! … Cette morale ne me semble alors pas encore tout à fait intégrée quand je vois Jonas jouer sur le pont 😉

 

 

Les émotions sont suffisantes pour aujourd’hui – mais ça c’était avant que je connaisse notre fin d’après-midi…-, direction « notre camping à la ferme ».

La piste 523 que nous décidons de prendre pour revenir sur Reykholt est toute aussi belle que la première. Puis, nous poursuivons par la 520 en plus mauvais état à certains endroits. Les paysages sont somptueux quand tout à coup au loin nous re découvrons l’océan qui se dessine, notre camping n’est plus très loin… Et bien heureusement !!

 

 

Arrivés au camping, nous avons à peine le temps de choisir un emplacement pour la nuit, Ludo recule pour se mettre bien à plat, je m’avance et… « c’est bizarre, il a l’air à plat le pneu à l’arrière non ?! » demandais-je à Ludo. Ludo sort. Le verdict tombe : nous avons crevé ! « Alors oh toi grand voyageur qui vient en Islande, jolie piste tu suivras, parfois pneu tu changeras 😉 »

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Où dormir ?

Camping à la ferme à Bjarteyjarsandur ;  http://bjarteyjarsandur.is/en

1500 isk par adulte, 750 isk pour les enfants (environ 12€/adulte et 6€/enfant)

Camping sur les hauteurs au bord de l’océan, accès à une immense salle commune chauffée avec un coin cuisine, on peut y déguster les spécialités de la ferme ou y acheter des produits locaux. Coin sanitaire propre. Une pause calme et agréable après notre nuit plus « sportive » de la veille. Ah j’allais oublier, il y a même un piano dans la salle commune ; « Mais où est Lily ?!! » Devinez ?! Une petite dédicace à Karine de la part de sa Lily 😊

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Islande Jour 6 – Golden Circle on arrive !

 

De Bjarteyjarsandur à Seljalandsfoss – 213 kms.

« Et on part où papa aujourd’hui ?! » … « Nous restons dans la vallée de Hvità » … Jonas sourit « Ah cool, c’est une journée ‘off’ alors » Par journée ‘off’ Jonas entend, on ne bouge pas et on ne fait rien ! « Non Jonas, la vallée de Hvita est grande et il y a beaucoup de belles choses à découvrir ! Va te brosser les dents, nous partons bientôt. » … « C’est toujours pareil, il y a tout le temps des belles choses à voir ! Et c’est quand notre journée « off » alors ?! »

Je vois à la mine de Jonas que ce n’était pas forcément la réponse qu’il espérait ce matin mais nous avons un joker sous le bras pour la fin de journée, une surprise qui devrait satisfaire nos deux jeunes aventuriers 😉

La vallée de Hvita est une des vallées les plus connues en Islande car on y trouve deux des trois sites faisant partie du « Cercle d’or » : Geysir et Gullfoss. « Le Cercle d’or », c’est ainsi que l’on nomme cette région FORT touristique de l’île – oui parce que lorsqu’on arrive dans cette partie de l’Islande, on oublie les étendues désertiques et la solitude ; on dit bonjour aux cars touristiques et aux visites en file indienne ☹ – j’ai d’ailleurs lu sur internet que plus d’un tiers des circuits organisés en Islande se faisait sur le Golden Circle et c’est sans compter tous les autres touristes comme nous qui le visitent seul.

Gulfoss, « encore une cascade ! Encore une ! Et elle a quoi de différent encore celle-là ?! » pourrait s’écrier Jonas. Gulfoss, c’est en fait une impressionnante cascade sur la Hvita, le plus puissant fleuve d’Islande. Le fleuve chute de 32 mètres en deux paliers. Son nom, « chute d’or », vient de l’arc-en-ciel qui pare la chute les jours de beau temps. La rivière s’enfonce ensuite dans un joli canyon. Beaucoup considère cette cascade comme la plus belle d’Islande, c’est vrai qu’elle est belle mais il y a tellement du monde que nous ne parvenons pas à en profiter comme nous le voudrions. Dommage.

 

 

Geysir, à quelques kilomètres de Gulfoss, est une zone géothermique très active, une zone qui a donné le nom « geyser » d’ailleurs. Geysir est un geyser quasiment inactif de nos jours, c’est le spectacle de son voisin que l’on vient voir désormais ; Strokkur éblouit chaque jour la meute de touristes avec son jet de 30 mètres, nous y compris pour être honnête 😉 Je n’en dirais pas plus sur le sujet, c’est Jonas qui veut vous en parler dans son prochain article !

 

 

Le dernier site qui constitue le « Golden Circle » est Thingvellir. Ce lieu, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO est l’endroit où fut fondé un des plus anciens parlements du monde en 930. Quand on vient à Thingvellir, on vient aussi voir la fameuse faille entre les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne, certains s’y offrent même une plongée magique dit-on.

 

 

Le cœur de l’histoire de la nation islandaise est ici, dans ce paysage de Thingvellir. Il faut savoir que l’histoire de l’Islande est récente par rapport à celle du reste de l’Europe. L’île ne fut découverte par les Vikings qu’au 9ème siècle, bien qu’elle fut probablement connue avant cette date. A partir de 874, l’île commence à se peupler et en 930, de nombreux chefs, jusqu’alors maîtres de leur seul clan, décidèrent de créer une assemblée, « l’Althing », le plus vieux parlement du monde ; une assemblée plénière représentant l’ensemble de l’Islande.

 

 

Cette assemblée s’est tenue à partir de 930 jusqu’en 1798. Durant une session annuelle qui durait une quinzaine de jours, les chefs de chaque clan se retrouvaient ici, sur ces terres à Thingvellir, pour élaborer des lois conçues comme des pactes entre homme libres et réglaient leurs différends. Pour la population islandaise, ce lieu est donc profond et très symbolique.

Lily et Jonas écoutent sans rien dire ; puis, à la fois curieux et concentré, les questions s’enchaînent « mais alors pourquoi ils ont arrêté si ça marchait ? Et pourquoi en France on n’avait pas la même chose ? Et comment ils font s’ils ne sont pas tous d’accord ? … » Autant de questions qui nous occupera le reste de la route cette après-midi.

 

 

Puis, question de Jonas « C’est quand qu’on arrive ? Et on dort où ce soir ? »

Il est 16h et nous avons encore notre « joker » dans la manche 😉 « Et si nous allions nous baigner un peu ? » Silence dans Sheeper. « On retourne aux sources chaudes papa ?!! » Ludo acquiesce. L’ambiance est à la fête !

Sur la route qui nous conduit jusqu’à notre « night spot » de ce soir se trouve le « Secret Lagoon », connu également sous le nom de Gamla Laugin à l’entrée de la ville de Fludir. Les islandais ont construit là un grand bassin en s’appuyant sur les bénéfices géothermiques de la région. C’est donc dans cette délicieuse piscine naturelle que nous nous prélassons ce soir. L’endroit a été conservé le plus naturel possible, « on se croirait dans un paysage norvégien » dis-je même à Ludo flottant là dans une eau à 38 degrés. Une pause formidable, une baignade de « ouf », un délicieux moment au chaud ; chacun à son avis sur cet arrêt mais une chose est certaine tous les sourires sont là ce soir à la sortie de ces bains chauds.

 

 

« Je pourrai m’endormir comme ça maintenant tellement que je suis bien » me chuchote Lily, « bon d’accord, il faut que je mange quand même avant ! » …  Je me disais bien.

20h, sur le parking de la cascade de Seljalandsfoss, on tape à la porte. « Do you have some butter or some oil ? » nous demande le jeune voyageur du van d’à côté. Nous lui tendons notre plaquette de beurre et nous l’entendons sauter de joie aussitôt la porte fermée. Nous sourions « et bien dis donc, on dirait qu’il était content qu’on lui donne du beurre, hein papa ! » s’exclame Jonas en souriant. Puis quelques minutes plus tard, on frappe à nouveau au van, le même jeune est là nous tendant le reste de notre beurre avec des barres de chocolat russes en cadeau. Devinez qui saute de joie cette fois ?! « Et là alors les enfants, elle est où la morale de cette histoire ?! » 😉

 

 

21h, Lily et Jonas s’endorment ; des souvenirs, des histoires et de magnifiques images plein la tête. Papa et maman aussi 😊

 

Où dormir ?

Le parking en face de la cascade de Seljalandsfoss (Coordonnées GPS +63° 36′ 57″, -19° 59′ 34″)

700 isk pour 24h sur le parking (environ 6€)

Night Spot renseigné sur l’application park4night, les parkings ne sont pas toujours les meilleures solutions d’un point de vue sanitaire mais celui-ci a l’avantage d’en avoir deux ouverts nuit et jour. Le petit plus c’est le point de vue à la tombée de la nuit devant la cascade illuminée. Quelques autres vans ont stationné ici aussi quand nous y étions. Rencontre matinale sur le parking avec un jeune couple polonais voyageant avec leur bébé de 4 mois, encore une de ces jolies rencontres.