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Avant qu’il n’en reste qu’un… *

« Maman, tu crois qu’il y a des sources chaudes là-bas ? Et Nessie, tu crois qu’elle existe vraiment ? Et il y a beaucoup de route ? Et on pourra se baigner tu penses ? Tu emmèneras du milka maman hein ? Parce que là-bas ils ne doivent pas en avoir ! »

Je regarde Jonas en souriant puis j’attends quelques secondes pour être certaine qu’une autre question ne reste pas en suspens. Et…

« Là-bas, non Jonas la terre n’est pas aussi chaude qu’en Islande même s’il y a un gentil volcan éteint qui veille sur sa capitale ; Nessie je ne sais pas si elle est bien là, certains pensent qu’elle existe mais beaucoup disent aussi que ce n’est qu’une légende. Oui de la route il y en aura, 17h environ. Se baigner, pourquoi pas, mais je crains que ta « trempette » soit rapide ! »

Jonas est rassuré ; puis, « Et le milka maman ! Tu as oublié le milka ! »

J’éclate de rire. « Oui Jonas, nous emmenons le milka. » Ouf ! Nous pouvons partir 😊

Mais où va-t-on ? Une petite idée ? Nessie devrait vous mettre sur la piste, sinon si je vous dis château, pluie, 15 ans d’âge, Braveheart. Plus de doute, welcome Scottland !

drapeau ecosse

« Maman, today it’s english day ! » … « Yes Jonas, it’s Wednesday. » (NB : English day, c’est notre journée d’anglais en famille) Jonas nous rappelle à l’ordre chaque mercredi et pourtant ! Ses premiers pas en Asie avaient été terrible pour lui, la barrière de la langue l’avait bien ennuyé, lui qui aime tant partager avec les autres. Tout doucement Jonas s’était aperçu que le mime était une bonne alternative. Quelques mots par-ci par-là « Do you have menu ? Can I have wifi ? A glass of water please ? » L’essentiel d’anglais en voyage version Jonas : je mange, je ne meure pas de soif et je me connecte au monde.

Du côté de Lily, les quelques mois en Asie ont remplacé de sérieuses années de leçons d’école. Lily et son oreille.  Elle ne dit rien, elle écoute, écoute, écoute… Jusqu’au jour où, lors d’une visite elle me reprend « non maman, ce n’est pas tout à fait ce qu’il a dit le guide ! » Je souris ; c’est elle qui a raison, je passe le relai. « Bravo Lily, tu vas pouvoir traduire à ton frère maintenant ! »

Aujourd’hui, il semble que Jonas ait quelque peu digéré son ‘blocage’ linguistique. « S’il y a bien un endroit Jonas où tu vas entendre parler anglais, c’est au Royaume-Uni, alors… » lui ai-je confié un matin. « Non mais maman, c’est en Ecosse que l’on a dit qu’on partait, pas au Royaume-Uni ! »

Nouveau sourire. « En plus de l’anglais, c’est la carte de l’Europe que nous devons revoir mon chéri ! » Donc voilà, l’essentiel d’anglais en voyage version Jonas s’est étoffé « How did you say gnocchi in english mummy ? » Mais il ne pense qu’à manger cet enfant ! penseront certains. Je crois plutôt que ce sont les 4 jours de riz blanc du petit-déjeuner au dîner -déjeuner et goûter compris- pendant notre périple dans les îles Komodo en Indonésie qui l’ont bien marqué 😊. Besoin de s’assurer ‘une sécurité gastronomique’ maintenant.

Et Lily ? Lily papillonne depuis qu’elle sait que nous préparons ce nouveau périple. Non pas de passion pour l’apple pie ou les histoires de fées et de châteaux… « Harry Potter maman ! C’est le pays de J.K Rowling : Poudlard, Hermione, le quai 9 ¾ ; toute l’histoire d’Harry Potter a été imaginé là-bas ! Mais tu te rends compte !! » La magie des sorciers brille dans ses yeux, ça y est Lily est déjà de l’autre côté de la Manche 😊

Mais alors, pourquoi l’Ecosse ??

Ce soir-là, quand nous lançons l’idée d’une aventure dans les Highlands aux enfants, nous leurs proposons de réfléchir à une chose qu’ils aimeraient vraiment voir ou faire pendant notre road trip.

« Le Loch Ness ! » s’écrit Jonas. « Je veux voir le monstre du Loch Ness ! Comment il s’appelle déjà ?! » ajoute-t-il.

Lily prend son temps et puis calmement propose « des shetlands, je rêverais de voir des shetlands maman ». Je fais la mou et Lily comprends vite que cette fois cela sera plus difficile que les poneys islandais. Puis elle ajoute « alors une plage, j’aimerai voire une jolie plage écossaise »

Ludo, quant à lui, a besoin de grands espaces, son baromètre ‘vie sauvage’ est en chute libre depuis ces derniers mois. Moi, c’est d’évasion j’ai besoin 😉

Il convient de préciser qu’à l’origine de notre choix de « road trip écossais », il n’était ni question d’un monstre au fond d’un lac, ni de sorciers en plein combat de quidditch, ni dans l’idée de porter une doudoune en plein été ! Non, non.

Avril 2018 – Alors que nous quittons Belfast en ferry pour rejoindre l’Angleterre, nous débarquons à Cairnryan en Ecosse. Premiers kilomètres de ce côté-ci du Royaume-Uniset Lily nous demande « Nous sommes où ici ? » – « En Ecosse Lily, mais nous ne sommes que de passage, notre ferry pour l’Islande nous attend au Danemark dans 3 jours » – « C’est dommage maman, c’est beau ici. » – « Oui, tu as raison Lily, l’Ecosse semble magique. Nous reviendrons ! »

Février 2019 – « Dieppe-Newhaven, c’est ce ferry qui me semble le mieux pour traverser » Ludo se tourne vers moi et je lis dans ses yeux « vivement ! » Puis tout s’accélère.

Même si nous aimons cette part d’inconnu et de liberté qui permettent de vivre de délicieuses aventures, un road trip s’esquisse du bout des doigts.

Même si l’Ecosse n’est pas aussi étendue que l’Irlande, elle abrite une quantité de richesses et nous devons faire des choix, ‘dessiner’ notre route : des lochs aux vallées profondes, des aigles royaux aux extraordinaires paysages isolés, des îles hébrides à Edimburgh, des châteaux gorgés d’histoire aux écossais au caractère bien ‘trempés » ; l’Ecosse est un vrai trésor.

Juin 2019 – « 20 jours ce n’est pas suffisant… » Ludo me regarde « Je savais que tu dirais cela ! » Et Lily de me répondre « Nous y retournerons alors maman ! »  Lily apprend vite 😉

Juillet 2019 – « Dans quel sens nous le faisons ce tour ? » Avec Ludo nous sommes d’accord, nous préférons finir ce road trip par ce qui nous tient le plus à cœur : les îles de Skye avec celles d’Harris et les highlands de la région de Glen Coe. « Nous roulerons donc en sens inverse ! A l’anglaise 😉 »

D’Edimburgh à Fortingall, nous poursuivrons jusqu’au Loch Ness à la recherche de Nessie, d’Inverness aux plages d’Apple Cross en suivant la splendide route qui passe par Torridon, nous ne manquerons pas de faire une halte au joli village de pêcheurs de Plockton avant de rejoindre les merveilleuses Skye et Harris. Puis, nous redescendrons tout doucement en empruntant la route des îles jusqu’à Fort Williams sans oublier le viaduc de Glenfinnan et le passage du Poudlard express ! Pour finir sur les rives du Loch Lomond après avoir traversé la vallée mystique de Glen Coe.

Voilà, en théorie, c’est notre route. En pratique… On improvise 😊

 

 

 27 juillet 2019 – « Tu as fermé ? Les poules Jonas, elles ont de l’eau, des graines ? Et les chats Lily c’est bon ? Qui a arrosé le potager ? Nous avons les passeports ? Doudou, Pika, Carotte ? (Ce sont les doudous !) Maman, il est où Actarus (le chat), je n’ai pas fait de bisou à Actarus ! » 11h – « Tout le monde est attaché ? Scotland nous voilà ! »

 

 *NB : Petite référence en lien avec le titre de notre article « Avant qu’il n’en reste qu’un » : c’est un clin d’œil aux films et séries des années 90 « Highlanders ». 😉

Comment traverser la Manche et pour combien ?

Notre choix s’est porté sur un ferry Dieppe-Newhaven. Pourquoi ?

  1. Un temps de traversée relativement court, seulement 4h.
  2. Newhaven – Londres 2h : nous avions décidé de faire un passage par Londres (une petite pause ‘so British’ de 2 jours) et Newhaven se trouve juste au sud de Londres, c’était donc un bon compromis pour nous éviter trop de détour.
  3. Le prix : 330 € aller-retour pour 4 personnes ( 2 adultes + 2 enfants) et le van en période estivale.

Voici le lien de réservation du ferry : http://www.directferries.com

 

 

Good Bye Cambodgia… (bilan et petits conseils)

Vendredi 25 novembre

Nous voici à l’aube de notre 3ème mois d’aventure en sacs à dos et ce matin, nous quittons le Cambodge avec un petit changement dans notre programme. Nous rejoignons le Vietnam et non le Laos comme nous l’avions envisagé au départ. Pourquoi ? Je vais vous conter une histoire, celle d’un pays noyé sous un terrible fléau qu’on appelle la corruption.

Nous avions effectivement prévu de passer au Laos par la frontière au nord du Cambodge mais nous n’avons finalement pas voulu nous y tenter avec les enfants : une parodie d’un mauvais film mafieux, non merci ! Et pourtant malgré tout, nous y aurons droit même au sud…

C’est avec Soda, notre guide francophone sur Kratie, que nous avons le plus échangé sur le sujet. Comment est-ce possible que le pays soit encore si pauvre avec la masse de tourisme qui afflue chaque année rien que sur les temples d’Angkor Soda ? lui avais-je demandé. Tout se passe là-haut m’avait-il répondu. Depuis que nous sommes arrivés, ce n’est pas une mais plusieurs scènes de « back chiche » auxquelles nous avons assisté sur Phnom Penh, les policiers arrêtent et raquettent les automobilistes pour un feu grillé, pour un stationnement gênant…

Aux frontières, c’est parfois compliqué si on refuse de payer avais-je lu sur des forums. Je me sens déconcertée de voir cela, j’avoue ne jamais avoir été confronté à cette pratique et je trouve cela tout juste ahurissant. Pour nous éviter de nous mettre dans une telle situation, nous avons préféré réserver un bus de Phnom Penh jusqu’à Ho Chi Minh Ville au Vietnam avec la compagne GiantIbis. Le passage du poste frontière de Moc Bai devrait se faire plus « proprement » avons nous pensé.

Notre sortie cambodgienne se solde par un premier épisode du mauvais film mafieux. L’officier au poste frontière réclame 5$ à Ludo. « Why ?? » Nous ne comprenons pas pourquoi nous devrions lui donner de l’argent ! Il montre à Ludo son passeport : l’officier à l’aéroport à son entrée au Cambodge a oublié de valider son visa d’entrée. Ce n’est pas valable, s’il veut pouvoir sortir il doit le lui tamponner maintenant, mais pour cela nous devons lui verser 5$. La colère monte. Nous n’avons pas le choix…

Mais cela ne s’arrête pas là… Quand nous remontons dans le bus, on nous réclame 2$ de plus par visa Vietnamien en plus des 28$ que nous avons réglé en ligne sur le site pour obtenir nos eVisa. C’est juste énorme ! On pourrait se dire « finalement ce n’est pas grande chose 13$… » ; pourtant nous le considérons comme un vol.

 

Mais bien heureusement le Cambodge ne se résume pas qu’à C comme Corruption. Le Cambodge c’est aussi :

C comme Crabe…. Ce délicieux crabe aux poivres verts que j’ai dégusté sur Kâmpôt. J’en garde encore l’eau à la bouche ! Kâmpôt est connu pour son poivre si raffiné, on aime Kâmpôt aussi pour son charme, comme si le temps s’était arrêté ici. On y a passe un vrai bon moment.

 

A comme Angkor Vat… Venir ici sans visiter les temples d’Angkor, ce n’est pas envisageable, un lever du soleil devant Angkor Vat est une image qui reste en mémoire toute une vie, on se sent transporté ! Après réflexion, Angkor et Siem Reap méritent au moins 4 jours. En prenant le pass 3 jours pour les temples, cela permet de prendre son temps pour flâner et se laisser bercer par la magie des lieux. Ludo garde un vrai coup de cœur pour le Ta Prohm, il a trouvé dans ce temple envahi par la végétation des contrastes, des couleurs et une ambiance qui l’ont touchées.

 

M comme (là on a hésité !) Mékong, Mariage, Musique… Le Mékong reste comme les temples d’Angkor, un inconditionnel en venant ici. Du Nord au Sud, de Phnom Penh à Kratie, on ne peut l’éviter ; il traverse le Cambodge, le nourrit, le berce de ses caprices. Assis et rester là à l’observer, observer la vie qui s’offre autour, reste un merveilleux souvenir ; on le pense calme, il n’en est rien, mes bras se souviennent encore de notre sortie en kayak sur Kratie 😉 Y naviguer de cette manière, de la façon la plus simple possible reste selon nous la meilleure façon de vivre le Mékong. Le Mékong en kayak, voilà un autre de nos coup de cœur ! M comme mariage aussi et musique… Mais comment vous expliquer que les mariages au Cambodge sont des spectacles à eux seuls ! En bord de route se construisent le journée des chapiteaux : tables, chaises, fleurs, enceintes, tout y est !! Les enceintes surtout… Au Cambodge, si les moyens ne permettent pas de louer une salle, c’est devant la maison de la futur mariée que le chapiteaux est construit, sur le trottoir ou sur la route, tant pis pour les voitures. Et si par le plus grand des hasards, vous avez réservé une chambre pas loin, foncez à la première pharmacie venue… Boule quiès conseillées :)) Jusqu’au petit matin, quelque soit le jour de la semaine, c’est une explosion sonore ! Voilà pourquoi M comme Mariage nous restera 😉

 

 

B comme Bus… Au Cambodge, pour se déplacer, c’est simple soit le bus (j’englobe aussi les mini vans), soit l’avion, rappelez vous aucune liaison de train dans le pays, les voies ferrées sont en réhabilitation. Question budget, notre choix s’est vite tourné vers le bus. Nous avons passé des heures interminables sur ces routes. Je vous ai déjà confié l’état des routes, pourtant en Indonésie, nous avions été pas mal échaudé déjà, mais là… Ce fut de grands moments ! Donc pour résumer, état des routes difficiles, conduite dangereuse et bus surchargé, voilà à quoi on doit s’attendre pour la circulation cambodgienne. Notre pire souvenir… le trajet Kratie-Sen Monorom à 22 personnes dans un bus de 13 places…!

 

O comme Orage… C’est notre clin d’œil à Soda 😉 A notre arrivée sur Kratie, il était tard, il faisait nuit et nous avons eu droit à notre premier vraie gros orage à la descente de notre bus. A peine avons nous décidé de filer jusqu’à notre hôtel à pied que Soda passait par là. Les rencontres comme celle-ci, par hasard ne sont pas que du hasard, on n’y croit ou pas ; moi je continue à penser que cet orage a été ce soir là à l’origine d’une magnifique rencontre. Et je ne peux finir ce dernier article sur le Cambodge sans laisser ses coordonnées. Soda n’est pas seulement qu’un très bon guide francophone, mais cela vous le savez si vous avez lu notre article sur Kratie 😉

 

D comme Dauphin… Les dauphins de l’Irrawadie bien sûr ! Armez vous de patience, d’un kayak et d’un bon appareil photo waterproof ! Kampie à 15km au nord de Kratie est l’endroit où vous devez vous rendre pour pouvoir assister au beau spectacle des rares dauphins qui peuplent cette partie du Mékong. J’allais oublié, il faut aussi de la rapidité !! Parce que réussir à photographier un de ces spécimens demande une certaine pratique 😉 Et comme dirait Jonas « On a déjà beaucoup de chance maman, on a réussi les voir et il y en a plus beaucoup tu te rends compte ! Peut être qu’ils vont même disparaître, c’est trop dommage… »

 

 

G comme Ganesh… Et là, nous repartons à Siem Reap avec le musée d’Angkor. Un musée, pas très fun penserez-vous ; pourtant celui-ci mérite le détour avant de découvrir les temples d’Angkor. Ne faites pas la même erreur que nous, prévoyez bien trois bonnes heures ; ce musée permet de mieux appréhender l’histoire khmer et celle des temples par la suite. Un peu long pour les enfants, nous y avons tout de même appris beaucoup de choses sur l’hindouisme, les dieux et leurs rôles, certaines légendes comme celle du barratage de la mer de lait issue de la mythologie. Le lendemain, devant la splendide fresque d’Angkor Vat, on se sent moins seul 😉 Alors le musée d’Angkor à Siem Reap, un peu « expensive » mais « vaut le coup » 🙂

 

 

E comme Eléphant… Et dans éléphant, je parle aussi de la merveilleuse région du Mondolkiri, ce territoire sauvage et reculé qui mérite qu’on y accorde du temps. Nous n’avons pu le faire et cela reste une petite déception. Des treks de plusieurs jours en forêt pour rencontrer la minorité des bunongs, aux chutes de Bou Sraa qui d’après une ‘source sûre’ sont à voir, en passant par ce merveilleux éco projet l’Elephant Valley Project, le Mondolkiri regorge de belles promesses. Il ne faut pas hésiter à y rester !

http://www.elephantvalleyproject.org/

 

2ème mois d’aventure, qu’en dit la « planification » maintenant ?

Contrairement à l’Indonésie, nous avons laissé moins de place à l’improvisation ici au Cambodge. Nous nous sommes tenus à notre circuit de départ, il n’y a pas eu de réels coups de cœur  comme l’Indonésie qui nous en a dévié. Aujourd’hui je pense que si nous avions commencé par le Mondolkiri cela aurait pû être le cas… peut-être 😉

Ludo continue à réserver nos chambres. Sur le Cambodge, toutes nos réservations se sont faites via Booking. Nous avions encore en tête quelques mauvaises aventures avec Trip Advisor sur les lits supplémentaires et Agoda n’avait que trop peu d’offres ici.

Côté gastronomie, et bien nourrir nos jeunes estomacs est plus facile, peut être que nous nous sommes plus adaptés aussi… Jonas s’est découvert une passion pour le fish and chips ou le « toast with eggs and rice », Lily c’était plutôt « fried chicken with french fries ». « Moins parfumée » c’est ce souvenir que nous en garderons Ludo et moi ; les plats ont le même nom mais pas la même saveur.

 

 

Pour se déplacer au Cambodge c’est moins long qu’en Indonésie, enfin tout est relatif… On peut très bien passer d’une deux fois deux voies bien goudronnées à rien… une piste. Imaginez moi sur mon scooter avec Lily… Le Cambodge c’est aussi l’écriture khmer… et quand c’est traduit on a de la chance ! Sinon, c’est téléphone à la main avec GPS mobile même en scooter. Comme nous le disions plus haut, pour voyager au Cambodge, on prend le bus ! Et là, plusieurs solutions pour les tickets : soit par internet avec un prix fixe, soit dans les agences et c’est négociable, soit chez les revendeurs et guestHouse et c’est plus aléatoires. Pour l’achat sur internet, voici deux liens avec lesquels nous avons fonctionné :

https://bookmebus.com/

https://www.camboticket.com/

Et les communications dans tout ça ? Nous avions décidé au cours de notre séjour en Indonésie d’acheter une carte sim 4G locale pour plus de facilité. En Indonésie, nous avions payé environ 5€ pour 7 Giga sur 1 mois. A notre arrivée à l’aéroport à Phnom Penh, nous avons décidé de prendre cette carte sim directement à l’aéroport 18$ pour 12 Giga et 1h de communication locale. Nous ne sommes pas convaincus que prendre cette carte à l’aéroport soit la meilleure idée.

« On apprend quoi maman aujourd’hui ?! » Parce qu’il s’agit aussi de continuer à apprendre 😉

 

Nous avions décidé de modifier notre rythme ; oui, oui, nous aussi nous changeons les rythmes scolaires :)) à 1h d’école tous les jours.

Nous sommes restés sur cette régularité, qui est bien meilleure pour Jonas ; tout en sachant que certains jours avec les transports et les excursions l’école se reporte au lendemain. Jonas manquaient de concentration mais depuis que nous avons évoqué le sujet en « conseil de famille » cela va beaucoup mieux. Avec Lily, le problème ne se pose pas, quand j’arrive le cahier est déjà prêt et elle a déjà commencé 🙂 !! Tout est question de concentration, et nous y travaillons ! Pour preuve, quelques photos :))

 

 

Pour finir, le budget…. Et oui, la banquière est toujours là !! Comment vous dire que notre premier repas, notre première chambre ou encore notre premier transport nous a fait mal… Dollars ou riels, peu importe, le Cambodge reste bien plus cher que l’Indonésie.

Nous sommes passés de repas à 4 à 8€ en Indonésie à près de 25€ ici. L’hébergement aussi était plus élevé, les transports idem. Parallèlement à cela, nous avions en tête cet éco projet avec les éléphants dans le Mondolkiri qui nous coûtait 1/4 de notre budget total, 700€ pour 3 jours, et nous avions vraiment envie de vivre cette aventure dans la jungle. Malgré tout, grâce aux efforts de tous sur la nourriture et les transports avec le bus, nous avons réussi à tenir notre budget des 100€ par jour 🙂

Nous sommes fin novembre, nous avons passé des heures et des heures en bus, encore ce soir pour quitter le Cambodge ;  il est 17h et nous arrivons au Vietnam avec des souvenirs touchants, avec des souvenirs émouvants, avec des souvenirs « à la cambodgienne » !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Welcome Cambodgia !

Toujours les mêmes interrogations quand on réfléchit à un circuit dans un pays « Que fait-on ? Où va-t-on ? »

Pour le Cambodge, nous n’avons pas envie de reproduire les mêmes erreurs qu’avec l’Indonésie, à être trop « gourmand » et finir frustré de ne pas avoir vu.

Alors, nous décidons de lister nos « on ne peut partir sans les voir »

·       D’abord les temples d’Angkor, obligé ! D’une parce que venir au Cambodge sans voir Angkor, ce n’est pas envisageable et d’autre part, parce que nous devons y retrouver des amis sur place et nous sommes impatients de les voir 😊

·       Ensuite, Phnom Penh, la capitale et le lieu central du pays.

·       Enfin, l’Est avec la ville de Kratie au bord du Mékong et les dauphins d’eau douce de l’Irrawadie ; et la jungle du Mondolkiri car nous n’avons pas pu allé sur Sumatra en Indonésie où nous devions participer à un programme éthique avec les éléphants et nous espérons le faire ici.

Suit dans notre liste les « ça serait bien qu’on les voit »

·       La cité fluviale de Kampot, plus authentique que Sihanoukville, qui a un charme particulier et pour son poivre réputé de haute qualité

·       Battambang au nord-ouest, une ville décrite avec un charme unique au bord de la rivière Sangker qui offre de paisibles excursions dans des villages traditionnels.

·       Kompong Cham qui est la porte d’entrée vers le nord-est du pays et une paisible capitale provinciale baignée par le Mékong

Et enfin les « si on les voit c’est que du plus »

·       Le Prasat Preah Vihear, un temple bouddhique au nord à la frontière thaïlandaise, ce temple qui offre une vue extraordinaire sur la plaine cambodgienne et la montagne sacrée de Phnom Kulen.

·       La forêt des cardamomes centrale pour un trek dans une forêt protégée.

Avec toutes nos listes, on a fait une jolie carte que voici 😊 Elle nous donne une petite idée et puis on verra bien après ! 

cambodge

 

Au Cambodge, on se déplace en bus ou en minivan, ici pas de train car le réseau ferroviaire est en reconstruction. Il y a deux sites internet sur lesquels on peut réserver ses billets, Cambotiket et BookmeBus. Voici les liens :

https://bookmebus.com/

https://www.kh.camboticket.com/

Petite chose importante à savoir quand on voyage avec des enfants 😉 En allant directement au comptoir de la société de transport, on économise une place car ils ne facturent qu’un ½ tarif, mais sur l’accès en ligne, ce n’est pas possible.

Quand on voit les prix des billets de bus ici au Cambodge, on n’est pas contre une petite économie. Les billets de bus sont bien plus chers qu’en Indonésie mais toujours moins qu’en France. A titre d’exemple, on a payé un trajet de 200kms qui a duré 5h tout de même 18$.

On peut aussi se déplacer en avion avec des vols domestiques mais ici nous ne testerons pas pour vous les compagnies 😉 Nous sommes en mode économie pour notre séjour éthique dans le Mondolkiri avec les éléphants, 700$ tout de même !

 

 

Au Cambodge, on retire des dollars. Et oui, des dollars ! Mais pourquoi alors que le Cambodge a sa propre monnaie : le riel ? Les cambodgiens n’ont pas confiance en leur économie (les khmers rouges, l’invasion vietnamienne, les génocides), à cela s’ajoute toutes les monnaies différentes de chaque pays limitrophe et la forte inflation pendant la période de reconstruction. Par contre pour payer on a les deux monnaies, les petits échanges se font en riel et les autres en dollars, pratique me direz-vous !

img_6596Voyons le bon côté des choses, on fait marcher nos méninges en permanence, du calcul mental toute la journée 😉

1$ = 4000 riels = 0,85€

 

 

 

Autre formalité très importante : le visa ! Pour entrer au Cambodge, nous avons besoin d’un visa contrairement à l’Indonésie.

On peut le faire à l’arrivée à l’immigration avec 2 photos et quelques dollars, mais aussi par internet avant de partir, on évite la file d’attente à l’arrivée et avec la fatigue du voyage c’est toujours ça de gagné ! « Maman, ça sert à quoi un visa ?! » J’ai dit on évite la file d’attente, pas la curiosité de nos enfants ! LOL.

Attention, ce E-visa n’est pas valable à toutes les frontières du Cambodge ! Il vaut mieux vérifier avant sur le site gouvernemental. Pour l’avoir testé, nous avons trouvé cette solution très pratique : on scanne sa photo d’identité en format PDF, son passeport, un formulaire à remplir en ligne, un paiement en ligne de 30$ (oui ce n’est pas parce que c’est en ligne qu’on ne paie pas !) et on envoie par mail la demande. On attend patiemment 48h et hop voilà le tour est joué, on reçoit un mail, on se re connecte sur le site et on imprime son e-Visa en 2 exemplaires.

Voici le lien :

https://www.evisa.gov.kh/

 

Que l’aventure commence !

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